THIN LIZZY FEST #2 : Savigny le Temple, l'Empreinte, 1/6/24
Fiers, nous l'étions déjà à l'égard de la 1ère édition qui avait reçu un accueil enthousiaste de la part du public, et par conséquent, il était logique voire vital de remettre sur les rails le THIN LIZZY FEST pour une 2ème édition au plus vite tant ce projet constituait l'un des éléments de notre quotidien, nous les organisateurs de cette belle fête en parlions dès la fin de la 1ère édition.
Celui-ci était par conséquent de retour "chez lui" à l'Empreinte de Savigny le Temple avec une seule idée en tête : célébrer le grand Phil et sa musique si attachante, si poétique et si enivrante. Cependant, nous ne voulions pas que cela se traduise sous la forme d'un simple hommage mais plutôt une véritable CEREMONIE presque solennelle, dirons-nous, une CEREMONIE dédiée à un groupe exceptionnel qu'un type nommé Phil Lynott avait monté en 1969 sans savoir au départ que son combo allait devenir référentiel par la suite.
Pour l'occasion, le staff, emmené par un Riton Burger motivé comme jamais, s'était démené contre vents et marées pour disposer d'une affiche ô combien alléchante. Charcoal, That's My Jam, Dizzy Lizzy et surtout Grand Slam, groupe initialement créé par Lynott peu de temps après la dissolution de Thin Lizzy, étaient sur les rangs pour en découdre tour à tour à coups de riffs telluriques et incendiaires.
La Team du THIN LIZZY FEST s'était investie comme jamais, je le répète, pour mener à bien ce projet pharaonique, prenant contact non sans difficulté avec les groupes concernés, distribuant sans relâche des flyers et des affichettes un peu partout en Ile de France dans des lieux aussi divers que variés comme la Philharmonie de Paris, les cabinets médicaux, les médiathèques, les bars rock, les disquaires mais aussi aux abords des concerts. Par rapport à la première édition, il est évident que l'effort avait été porté sur la com. Même Rock Hard que nous ne remercierons jamais assez, le mensuel bien connu et reconnu avait fini par se fendre d'un article dithyrambique dans le numéro 253 de mai 2024. Et puis pour ce qui concerne le Fest lui-même, nous avions convenu du fait qu'il était impératif de valoriser l'exposition impressionnante de collectors de Riton Burger en y ajoutant d'autres curiosités telles que des magnifiques sculptures dont une apportée............ en moto par David Lindsay....., des bibelots en tout genre, les dessins d'artistes magnifiquement illustrés par Patrick Creton et puis, en ce qui me concerne, j'avais contribué fort modestement à cette fête en apportant de mes archives personnelles quelques travaux réalisés en 2019 par des élèves de 4ème un peu pénibles avant un séjour d'une semaine à Dublin. Mais là, pour le coup et pour une fois, ils s'étaient bien investis.
Et puis, il y eut également ces rencontres régulières toujours chaleureuses voire (souvent ?) farfelues (voir photos à l'appui) de la Team chez Riton Burger. Une entreprise de longue haleine effectuée dans un seul et unique but : célébrer THIN LIZZY et sa musique et faire plaisir à ceux (les groupes comme le public) qui assisteront à cette belle fête.
L'affiche promettait, donc une nouvelle fois, d'être belle et n'avait qu'un seul but dans l'instant, celle de ravir le public qui s'était déplacé à Savigny le Temple. "
Phil, tu l'as déjà écrit. Un peu sénile, non ? Arrivés très tôt sur le site de l'Empreinte, Riton et moi procédons aux derniers préparatifs logistiques, rejoints aussitôt par son épouse et ses filles, elles-mêmes épaulées par les charmantes Julie et Léna qui abattront avec le sourire un énorme travail pour ce qui concerne le catering (préparation de délicieux sandwiches par Riton et moi, des tables, des nappes, et des chef and dishes (appareils qui maintiennent la nourriture au chaud)) mis en place par notre délicieuse escadre féminine. Au top, les filles !!!!!! Tout ça prend du temps mais nous sommes vite aidés par les très sympathiques Sélène et Erwan, membres de l'Empreinte qui apportent leur contribution efficace, ceci nous permettant de nous défaire assez rapidement de ces tâches rebutantes. Et ce, malgré un temps très incertain voire menaçant.
Alors que nous sommes encore affairés, deux grosses voitures anglaises franchissent la grille du parking et c'est donc Grand Slam qui fait son apparition avec un un large sourire aux lèvres. Manifestement, ils sont contents d'être là.
Tout est fin prêt pour les recevoir : la loge où ils pourront se restaurer et la scène et effectuer leur soundcheck en toute sérénité pendant plus de deux heures. Chargé par le Boss Riton Burger de les accueillir, moi, le responsable communication "tout-terrain", je leur signifie qu'après leur soundcheck, ils pourront, s'ils le veulent, venir voir l'impressionnante exposition autour d'un breuvage houblonné. Mais dans l'instant, nous les laissons se concentrer sur les Hit The Ground, Gone Are The Days et Parisienne Walkways qu'ils répètent assidûment tandis que petit à petit dans les deux heures qui suivront, surgiront Charcoal, That's My Jam et Dizzy Lizzy que l'un des membres du staff sera allé chercher à l'aéroport de...............Beauvais. J'vous l'dis haut et fort : le staff s'est démené comme jamais.
L'ambiance est de toute évidence, joyeuse, les musiciens notamment ceux de Charcoal, sont heureux de se retrouver même s'ils ne s'étaient pas vus "depuis longtemps", autrement dit depuis deux semaines.
Ceux-là, ils s'aiment et ils ont bien raison !!!!!!
Aux alentours de 14h30, Grand Slam achève son soundcheck laissant ainsi la place à Dizzy Lizzy. Ces derniers sont enjoués d'être parmi nous car il s'agit pour eux, de leur première venue en France. Les saluant rapidement, je me dois d'orienter le groupe de Laurence Archer vers l'exposition ce que nous n'avions pas fait l'an passé et cela avec Riton et Philippe, nous n'y avions pas pensé.
Ainsi, je le réécris, il convenait par conséquent de pallier cet oubli de notre part. Les "tirant presque par le blouson" (nan, j'déconne), je les achemine paisiblement vers cette fantastique caverne d'Ali Baba où l'on trouve un Riton déjà affairé à vérifier si tout est bien en place. Leurs yeux comparables à des regards d'enfants hébétés et pétrifiés d'admiration s'illuminent alors devant ces objets qui symbolisent et justifient l'existence même de ce fabuleux groupe que fut Thin Lizzy. Les bustes, les vinyles collectors, les nombreux CDs, les écharpes, les tour programmes et le travail réalisé par les élèves de 4ème font impression.
Alors qu'il est en pleine réflexion sur ce monde lizzien qui se proPHILe devant lui, j'en viens à interroger le sieur Archer sur la méthode de travail que Lynott et lui observaient lorsqu'ils composaient un nouveau morceau. Ce dernier avait toujours à proximité des feuilles de papier qui jonchaient le sol, feuilles sur lesquelles étaient inscrits des vers de poésie sans doute rédigés à la va-vite que Laurence se chargeait ensuite de mettre en musique de façon talentueuse. Le désordre semblait être manifestement une forme d'inspiration pour lui. Petite émotion palpable à la fois chez lui et chez moi au moment d'évoquer ce troublant épisode...
Puis, au loin, on distingue Dizzy Lizzy qui a pris possession de la scène pour à son tour effectuer son soundcheck. Coup sur coup, alors que nous nous trouvons pour très peu de temps avec Grand Slam, nous viennent aux oreilles successivement les interprétations d'Emerald et The Boys Are Back In Town. That's My Jam puis Charcoal se chargeront de prendre très vite le relais par la suite.
Charcoal, impatient de jouer sur la très large scène de l'Empreinte "drivée" par l'un des guitaristes talentueux du groupe à savoir Stéphane Labas, déboule sur scène sans que Riton et moi, ayions eu l'opportunité de présenter le programme du THIN LIZZY FEST #2. Pas bien grave en même temps, nous nous rattraperons après coup.
A quelque chose près, nous avons droit à la même setlist détonnante que celle entendue au Stock de Mennecy et lors de la release party de l'EP Rocks à la MJC de Savigny sur Orge. Les coups de boutoir et les riffs incisifs envoyés à la face du public venu les voir en cette belle soirée du 1er juin, ont raison de l'assistance de l'Empreinte. Cyrille, le bassiste prend de la hauteur en montant même sur les retours pour solliciter les premiers rangs tel un Phil Lynott à la grande époque tandis que Damien, le guitariste-soliste solidement épaulé par le redoutable Stéphane, distribue des soli en cascade tous aussi précis les uns que les autres. Fabrice, le batteur n'en a pas fini de frapper rageusement sur ses tommes que même l'espace d'un instant, nous craignons qu'elles ne supportent pas le rythme effréné imposé par notre ami. Un super show de la part d'un groupe hautement talentueux.
Cette fois-ci, vigilance oblige, nous voici "enfin" sur scène, Riton et moi pour définir, devant un public attentif mais chaleureux, les temps forts de ce Fest que seront entre autres la visite guidée de l'exposition et la tombola dont le gros lot sera une bien jolie guitare à gagner. L'effort est vraiment porté sur cet aspect des choses. Cela ne dure qu'une petite dizaine de minutes où le Boss se fend d'un discours pour le moins teinté d'humour et d'à propos.
Chacun repart ensuite de son côté vaquer à ses occupations car des choses, il y en a à faire entre gérer les repas, vérifier si les musiciens ne manquent de rien, informer encore et toujours ceux qui viennent admirer l'exposition et être quand même un peu avec les miens (mes deux filles, mon cousin) ainsi qu' un ancien collègue, ce dernier ayant fait le long déplacement de la banlieue d'Orléans. Pour faire court, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer.
Vient le tour de That's My Jam composé initialement de plus de.....................90 musiciens !!!!!!!!!! Nous n'en aurons qu'une quinzaine environ, ce qui n'est déjà pas mal. Pour l'occasion, certains membres de Charcoal, Mister Lizzy et d'autres musiciens rencontrés au gré des concerts, au demeurant fort sympathiques viennent "taper le boeuf" et ce, dans une ambiance particulièrement festive. Nos amis se connaissent depuis des années et donc l'idée de reprendre du Thin Lizzy ne peut que leur procurer un incommensurable plaisir. On démarre en trombe sur Are You Ready interprétés par les dynamiques Cyrille et Bison au chant. Quoi de mieux pour mettre le public dans sa poche ? Cowboy Song et Jailbreak, deux classiques intemporels n'ont pas de secret pour la Jam qui s'en acquitte d'une version pour le moins fidèle à l'original suivi sans temps mort d'un Waiting For An Alibi tout aussi convaincant repris par le volubile et fringant Cyrille, ce dernier se voyant relayé par un Manu très en verve...
Au moment où je passe dans la salle, l'on sent que l'on monte ensuite en puissance avec ce Renegade de toute beauté, empreint de cette émotion éternelle que brasse cette fresque, cet Hollywood vrombissant et ce Cold Sweat rageur qui, autant le dire, mettent tout le monde d'accord. Riff simple et efficace, ce titre est devenu avec le temps, un cheval de bataille souvent interprété à bride abattue par ceux qui s'y attèlent.
Quelques minutes plus tard, notre attention est attirée par une version hallucinante de Thunder And Lightning, un morceau ô combien difficile à chanter en termes de tempo vocal. Phil Lynott, pour être dans le rythme se contraignait souvent à avaler les syllabes pour "être dedans" si l'on peut s'exprimer ainsi. Et là, c'est Bison dont je ferai la connaissance peu de temps avant, qui s'y conforme avec une puissance vocale impressionnante, posant sa voix avec une justesse rare alors que le groupe qui a changé de line up entre-temps, a manifestement appuyé sur le bouton "ON" pour mettre en marche le rouleau compresseur dévastateur véhiculé par ce titre. L'effet est d'autant plus réussi que le public ne s'y trompe pas et applaudit à chaudes mains.
Après ce déluge de décibels, c'est la très sucrée mélodie de Sarah qui vient nous rappeler à notre bon souvenir que ce morceau dédié à la fille ainée du grand Phil qui, rappelons-le, trouvait qu'il ne passait pas assez de temps avec elle et son autre fille, Cathleen. Un titre qui contient une charge émotionnelle telle qu'elle touche la corde sensible de ceux qui sont le plus à même de l'être : SENSIBLES. J'ai même vu, de mes yeux vu, à ce moment précis les inénarrables Dédé Legros et Fab essuyer une larmichette (ils sont régulièrement sujets à ce type d'émoi à l'écoute de morceaux dits "romantiques"). Et surtout qu'ils ne prétendent pas le contraire...loool
Il faut également noter le fait que Sarah et Cathleen, à propos des chansons qui leur seront tour à tour dédiées (car figurera plus tard le titre intitulé Cathleen sur le deuxième album solo titré The Philip Lynott Album (1982)) n'auront de cesse de clamer haut et fort que leur père était certes absent mais ne lui feront jamais part d'un quelconque ressentiment à son égard compte tenu du fait qu'il a toujours fait preuve d'un amour et d'une attention sans failles.
Le riff mille fois reconnaissable de Chinatown se fait entendre grâce à Titi et Bison qui, soutenus par Fabrice à la batterie, Cyrille à la basse, Julien sur le 1er solo, Alain sur le 2ème et surtout par un super son, se font véritablement plaisir (ils le diront tous à la fin du Fest). Seront ensuite obligés par respect de l'horaire de faire malheureusement l'impasse sur Killer On The Loose, nos vaillants gaillards, dont un Manu sans doute frustré par cette absence car je sais qu'il est raide dingue de ce titre. En lieu et place, nous aurons droit toutefois à deux superbes versions un peu écourtées de Got To Give It Up et de The Boys Are Back In Town. On ne pouvait cependant pas rêver de meilleure conclusion pour ces musiciens ô combien talentueux. Merci à vous donc, les amis pour avoir tant donné au THIN LIZZY FEST#2 !!!!!!
That's My Jam.
Pour une 1ère venue hors de ses frontières iliennes, Dizzy Lizzy est, je puis vous le dire, dans les starting blocks. Dès la fin du set de That's My Jam, les voilà qui s'approchent prestement de la scène pour se mettre en place. Et ça ne va pas trainer car une fois la scène libérée.........délivrée, le tribute band, je le rappelle, adoubé par la mère du grand Phil, Philomena Lynott comme étant le plus proche de la musique du groupe, va s'occuper de revisiter sans fioritures mais avec respect et admiration le riche répertoire de Thin Lizzy. Jailbreak en amuse gueule puis Chinatown, Rosalie, Waiting For An Alibi nous démontrent bien que Philomena alors encore âgée, avait pu (su) déceler le talent indiscutable de Dizzy Lizzy.
Par ailleurs, le plus déroutant, c'est d'avoir devant nous, ce bassiste de couleur prénommé Hal surnommé "H" qui adopte le même jeu de scène que Lynott faisant de sa basse une arme redoutable. Et puis, il y a ce jeune guitariste vêtu de rouge comme Scott Gorham à la grande époque de Live And Dangerous, qui s'occupe de la plupart des solos. Longue crinière, élégance affirmée et doté de la légèreté d'un cabri des Alpes, il reproduit fidèlement ce que jouait le Californien notamment sur le chaloupé Dancing In The Moonlight (It's Caught Me In The Spotlight), le dévastateur Massacre et le 2ème solo de Still In Love With You. Au tour de Cold Sweat d'être joué à la vitesse de la lumière et dans la foulée, l'inattendu (en effet, peu s'y attèlent) Little Darling vient caresser nos vieilles esgourdes un peu défraichies mais quelle surprise !!!!!!
Après un magnifique Parisienne Walkways et un Whiskey In The Jar sur lequel Hal se plait à vivement solliciter le public de l'Empreinte, Dizzy Lizzy se met en roue libre en interprétant successivement Cowboy Song, The Boys Are Back In Town, Don't Believe A Word et Emerald, concluant avec certes un peu de retard mais de fort belle façon ce set haut en couleurs.
Place ensuite à la tombola dans une ambiance conviviale où en quelques minutes certains chanceux font successivement l'acquisition d'une place pour le prochain concert d'Ayron Jones, un double live bootleg de Thin Lizzy doté d'un excellent son, intitulé An Irish Man In France et capté à Lyon le 2 mars 1982 ainsi qu'une une magnifique guitare de couleur violette. Les gagnants sont aux anges, vous en conviendrez. Un moment au demeurant fort sympathique.
Grand Slam, nous ne les avions pas revus depuis leur concert au Pacific Rock le 24 octobre 2021 pour la promotion du premier véritable album Hit The Ground. Et là, se profilait la sortie du deuxième opus, Wheel Of Fortune prévue pour le 7 juin. Dommage en effet, que nous n'ayions pas pu bénéficier de ce coup d'éclat médiatique mais c'était ainsi. Indéniablement, cela aurait constitué un plus pour le Fest.
Après une longue intro, le groupe entonne non sans émotion et ce, à double titre un Nineteen particulièrement décoiffant. A double titre, pour quelle raison ? La première concerne le fait que ce fut le dernier titre enregistré par le grand Phil avant sa triste disparition le 4 janvier 1986 et la seconde se veut être un vibrant hommage au talentueux guitariste Robin George récemment parti vers d'autres horizons et qui s'était acquitté à l'époque (1985) d'une remarquable prestation.
Sans temps mort affiché, cette force de la nature qu'est Mike Dyer enchaîne sur le très percutant et très lizzien Gone Are The Days issu de Hit The Ground. Notre homme arpente sans reprendre son souffle la scène en long en large et en travers, tapant çà et là dans les mains des premiers rangs alors que pendant ce temps, Laurence Archer, tout particulièrement concentré sur sa guitare, aligne impertubablement les riffs et les solos avec la maestria qu'on lui connaît, Rocky Newton (ex-Lionheart, Airrace, McAuley Schenker Group), tout sourire, effectue ses parties de basse avec une précision métronomique et Bengy Reid, quant à lui, tel un vieux lion d'Afrique, se déchaine sur son kit de batterie en jetant en l'air par intermittence l'une de ses baguettes.
Promotion du nouvel album en avant-première oblige, c'est une nouvelle version de Harlem rebaptisée pour l'occasion Come Together (In Harlem) qui nous est proposée. Bien plus groovy que l'original, tout en étant plus hard rock également, ce titre affiche d'entrée de jeu une volonté de faire dans le percutant et l'efficace mais aussi dans l'émotion. Cela se confirme avec un Dedication de toute beauté et un Hit The Ground particulièrement revigorant, un titre qui, et cela, j'en ai parlé au grand Mike avant le show qui a acquiescé tout de go, avait tout le potentiel pour devenir un hit en puissance. Refrain et trame mélodique imparables, ponctués d'un solo d'extraterrestre, tels sont les ingrédients savoureux qui composent ce délicieux morceau.
Grand Slam, motivé comme jamais et fier manifestement d'avoir pu réaliser ce nouvel opus, montre un réel enthousiasme au moment de s'atteler avec panache au premier single de Wheel Of Fortune publié il y a quelques semaines. Ca s'appelle There Goes My Heart et admettons-le, ça le fait bien. Ensuite, impossible de faire l'impasse sur ce méga-classique, Parisienne Walkways qui faisait partie de la setlist lorsque Grand Slam featuring Phil Lynott écumait dans les années 80 les salles du Royaume Uni. Excellente interprétation et cela, mon ami Twenty, guitariste ô combien doué (à ce propos, allez le voir jouer à La Tour Jeanne d'Arc à Rouen, lors de la fête de la Musique le 21 juin prochain) pourra le confirmer, submergé par l'émotion qui le gagnera une nouvelle fois notamment à l'instant précis où Laurence tiendra pendant une bonne minute la "fameuse note".
Military Man et son riff de plomb, issus de l'excellent maxi Out In The Fields de Gary Moore et Phil Lynott ravivent le public pendant 5 bonnes minutes qui se trémousse (Fab en tête via un joli déhanché du plus bel effet lol) sur le bridge groovy, suivi immanquablement du tellurique Spitfire, 2ème single de l'album qui convainc unanimement l'Empreinte.
D'un commun accord avec le groupe, la Team leur avait proposés de s'acquitter de plusieurs reprises de Lizzy. La première fut ce Don't Believe A Word de très bonne facture puis après les excellentissimes Crazy et Sisters Of Mercy issus de Hit The Ground où je vis entre autres notre ami Twenty, les yeux humides éprouver une sorte de branle-bas de combat émotionnel (moi, je ne fais que rapporter ce qui s'est réellement produit
) et un anniversaire souhaité à mon attention, orchestré qu'il le fut par l'ami Mike et repris en choeur par le reste du groupe et un public chaleureux (là, la larmichette, c'est moi qui l'ai eue, jamais, je n'oublierai cet instant), Grand Slam finit en apothéose non pas sur Rosalie comme indiqué sur la setlist mais sur un dantesque Whiskey In The Jar repris massivement par une assistance enjouée.
Quelques temps plus tard, tous les groupes se prêteront aux dédicaces de rigueur, animés d'une patience et d'une disponibilité rares. Nous ne pouvons que les remercier encore chaleureusement aujourd'hui.
Sur les visages de certains après tous les concerts proposés, se lisent de larges sourires mais aussi des réactions enthousiastes du genre "Waouhhhh, c'était chouette !!!!!" Et cela, il s'agit de la plus grande des satisfactions pour les membres du staff qui, dans l'ombre, abattent un travail énorme et se démènent au maximum pour que les musiciens et le public soient reçus dans les meilleures conditions qui soient. Un Fest indubitablement réussi et cela, tous s'accordent à le dire avec une ferveur sans pareil.
Le travail réalisé en 2019 par les 4èmes en vue du voyage à Dublin.
Avec Laurence Archer de Grand Slam.
Je veille au grain.
Mais que fait Twenty ?
Charcoal
That's My Jam
Dizzy Lizzy
L'ami Twenty en ligne de mire.
La Tombola.
Grand Slam
Avec Fab.
Avec Thierry, Twenty et Fab.
Avec Mike Dyer, le chanteur de Grand Slam.
Avec Fabrice Dray de Rock Hard.
https://www.youtube.com/live/N3jvxHc8FoU