DEEP PURPLE

J'en avais un de Malmsteen, 2 mm d'épaisseur, on pouvait couper un steak avec . La grosse piece de collection, un pick de Keith Richards au concert de Nice en 2006 .
Une baguette de Tommy Lee reçu sur la tronche en 84 en 1ere partie de Maiden . J'ai eu du Blackmore aussi .
Je sais plus ou ça traine, surement égaré dans un déménagement .

Deep Purple with George Harrison, Sydney, December 1984.
Pic Peter Carrette

https://www.thehighwaystar.com/thsblog/2024/06/23/we-listen-to-the-new-album-part-2-1/

Grâce aux gens formidables de earMUSIC, The Highway Star passe en revue le nouvel album de Deep Purple =1 en segments avant sa date de sortie le 19 juillet. Depuis le premier segment, le groupe nous a gâtés avec pas moins de trois nouveaux morceaux dans leur live ; le single Portable Door, A Bit on the Side (déjà reviewé) et Bleeding Obvious, qui est le morceau de clôture très intense de l'album. Plus à ce sujet éventuellement.

3 – Sharp Shooter
s'ouvre sur un riff bluesy granuleux et sale sur un mélange contagieux à mi-tempo. Le charleston chargé d'Ian Paice fait avancer la chanson, et le swing fanfaron et groovy enflammera vos fossettes. Ian Gillan se déchaîne avec une autre histoire colorée racontée à travers des insinuations subtiles et des clichés brillamment réinventés. Regardez la photo ci-dessus. Gillan et Roger Glover esquissent des jeux de mots autour d'un thé dans un jardin portugais ombragé. Oh, être une mouche sur le mur… « Vous n’êtes qu’un autre tireur pointu, avec votre doigt sur la gâchette, vous visez ma grosse tête. Et à partir de là, tu ne peux pas rater le coup, le seul problème c’est que je dois te mettre en ligne. Le conteur sûr de lui n’en perd pas une miette. "Tu es mon bébé assassin avec tes armes de séduction, tu m'auras tôt ou pas." Les joies de Gillan et Glover ont écrit des paroles en plein flux créatif. "J'ai des amis dans des endroits plus bruyants", s'exclame Gillan avant qu'Airey ne s'envole dans une rafale classique de style Moog qui égayera votre journée - avant que McBride ne donne libre cours - dans la structure de la chanson, et tout est très amusant et joyeux. énergies. De riches chœurs ooh-aah ajoutent à une atmosphère de fête semi-coquine et inspirante, et même si cette chanson ne franchit peut-être pas de nouveaux territoires, le savoir-faire est hors compétition avec des accentuations à gauche et à droite pour garder vos oreilles occupées.

4 – Portable Door
s’est déchaîné sur nous en tant que premier single de l’album, et nous n’y consacrerons donc pas trop de temps ici. Étant notre premier aperçu du nouveau line-up de Simon McBride, le single établit un standard élevé et offre la promesse d’un album solide et tout à fait étonnant. La chanson arbore un groove fort et lourd, une mélodie accrocheuse et une tonne d’intention instrumentale. Il galope avec des paroles et des solos de bonne humeur pour frapper l'air – avant de se rassembler et de culminer avec une fin efficace et appropriée. Yay!

5 – Old-fangled Thing
fait monter la barre encore d'un cran. Que buvaient-ils ?! Sur un tempo rapide et intense de claviers et de riffs de guitare, Gillan livre une autre histoire avec des paroles révélatrices et une voix lyrique. "C'était une nuit chaude et torride, je buvais tout seul, juste moi et ma guitare, la bouteille est vide à part le disque de toi, puis tu es arrivé." Ne vous laissez pas berner par des mots qui rappellent un vieux standard du blues. Celui-ci a un swing en sueur, de nombreux accents relevés et un pont avec des chœurs qui sont sérieux. Soudain, il y a une pause d'un demi-tempo avant un virage à gauche surprise et épicé, et pendant le pont, Gillan chante avec la folle conviction d'un condamné à mort condamné à tort. Féroce! Ensuite, la guitare de McBride prend le relais avec un solo fort et long, contrastant très bien avec la piste d'accompagnement par ailleurs très chargée. Peut-être une demande d'Ezrin. Merci! Après un autre couplet, nous entrons dans une pause différente et dans un autre virage à gauche accompagnant le solo d’orgue. Waouh. Tout cela est un peu imprudent et intense mais étroitement contrôlé. Ça a l'air amusant ! Gillan pousse un long cri gémissant tandis que le backing se soulève et se lève et boum ! Avaient fini. Une telle explosion et encore un autre moment fort ! On ne pouvait pas inventer tout ça – et pourtant c’est exactement ce qu’ils ont fait dans ce studio de Toronto (voir photo ci-dessus). Un tel délice.

1. Show Me

Euh! Allez mec! Ne sois pas timide ! Est-ce Ian Gillan qui exhorte le nouveau guitariste Simon McBride à assumer pleinement son nouveau rôle dans Deep Purple ? Il pourrait aussi bien. Sur un riff non-riff serré (!), Gillan gémit, puis insiste, et c'est parti – dans la chanson d'ouverture explosive sur =1. Et quel nouveau départ ! Pour la première fois depuis près de 30 ans (depuis 1996 pour être précis), du sang neuf nous est proposé sur le geetar de Deep Purple. Cela seul constitue en quelque sorte un accomplissement. Écoutez maintenant la taille des couilles irlandaises de Simon McBride. Show Me est un ouvreur très efficace – et contrairement à tous les ouvreurs que vous avez entendus de Deep Purple auparavant. Sa guitare d'ouverture hypnotisante avec des effets de clavier intrigue et attire à la fois, puis passe à la chanson proprement dite. Ian Gillan est au premier plan, et les mots arrivent rapidement et régulièrement dans un style saccadé qui pourrait presque être décrit comme la façon de rapper d’Ian. Oui, du rap. Attendez et écoutez-le par vous-même. « Vous vous cachez pour rien, vous n’allez nulle part », chante-t-il. Les couplets sont sombres et menaçants tandis que le pont dégage le ciel pour nous montrer un visage plus heureux avec un excellent contraste. Ensuite, il y a la section solo. Oh oui, Don Airey et McBride s'embrassent à l'avant, échangeant des coups de langue dans le style classique de Purple, complétant leur partie avec une intense course ascendante, avant que Gillan ne revienne avec un autre refrain avant de passer par une préparation dramatique jusqu'au la fin de la chanson. Pas de maigre fondu ici ! Quelle ouverture. Ce groupe joue les uns contre les autres et leur énergie est palpable et magnifique.

2. A Bit On The Side
s'ouvre sur un motif de double grosse caisse rapide qui sous-tend un riff intense mais moins staccato. Considérons cela comme un cousin moderne de Fireball. Là, je l'ai dit. Il y a une tonne d’énergie ici – soutenant le superbe récit d’Ian Gillan sur Charlene, une autre femme fatale dans sa longue liste de conquêtes. "Tu es devenu plus audacieux, maintenant tu t'appuies sur l'épaule, je peux deviner comment tu veux que ça se passe." Avec beaucoup d’intention, Gillan déclare dans le refrain : « Je ne veux ni gauche ni droite, je veux l’avant et l’arrière – et un peu sur le côté ! » le dernier mot s'échappe lentement tandis qu'Airey intervient avec un solo efficace de style Moog - jusqu'à ce que la batterie de Ian Paice brise le tout et qu'une guitare McBride sifflante nous amène au couplet suivant. C'est occupé ! Puis, après un autre couplet et un autre refrain, vers la fin, McBride égalise les règles du jeu avec un solo intense et rapide qui excelle et cimente sa position au sein du groupe. Ce type est là pour rester ! Ensuite, on arrive directement au point culminant haletant de la chanson. Phew! Des écoutes répétées donnent un meilleur aperçu des paroles ludiques et des couches d'excellence instrumentale. Il y a ici une formidable abondance d'énergie, de détails et d'enthousiasme, décrivant parfaitement les compétences collectives d'un groupe qui a la moitié de son âge mais qui joue avec une retenue raffinée rarement vue chez les jeunes. Un plaisir absolu !

Bon. Ca donne envie.

A voir ou plutôt à écouter le 19 /07

Notes : "IG a attrapé une bronchite après le concert à Toulouse, où il chantait de façon très impressionnante, tout comme à Madrid et Bilbao… et ça devient de pire en pire… Bon rétablissement à lui !"

Fab et moi, exprimions avec une certaine prudence quelques craintes fort justifiées sur le FCH.

Vu sur Facebook :

#EPHÉMÉRIDE : 29 juin 1948 : Naissance d’Ian Paice, batteur de #DeepPurple !
Interview culte à retrouver par ici : https://www.rollingstone.fr/deep-purple-interview/


Source : ROLLING STONE

je vais être honnête et pour l'instant je suis très déçu par ce que j'ai entendu..Mais paradoxalement, sur le peu de chro' que j'ai pu lire (française ou étrangère) les avis sont hyper favorables voire dithyrambiques (oui oui!)

pour ma part ce dernier line up memballe pas plus que ça..