Topic Vinyles

Article très intéressant :

http://www.franceculture.fr/2011-12-27-vinyle-nouvelle-idylle

Ce qui me laisse perplexe, c'est le commentaire en bas de page : "Dès les années 1970 les K7 supplantaient le vinyle en termes de qualité de son : meilleure bande passante, meilleure dynamique (DB) et en plus l'absence de rayures"
p'tain, on devait pas avoir le même lecteur
Il oublie de préciser un détail : la vitesse de rotation des 33 était beaucoup plus précise que celle du défilement des bandes des k7 ...

Bande magnétique, c'est évident vu que ça commence par là, mais K7, j'ai des doutes ???? Mais s'il le dit, ce doit être vrai

Sans doute. ? J'ai toujours trouvé que l'écoute d'un vinyl était, dirons-nous, plus "chaude".

d'accord avec jean-louis pour les cassettes (nos "piratages" d'alors ) - au bout d'un certain nombre d'écoute l'usure faisait que le défilement de la bande rendait le son insupportable.
et sans parler des appareils "bouffeurs" de bandes

la K7 c'était l'outil du "pauvre" quand même, mais un outil d'échange merveilleux !!

le top était sans conteste la bande magnétique avec en prime la possibilité d'avoir un temps d'écoute énorme.
du matos qui coûtait horriblement cher (et sans doute encore maintenant)

ceci dit, pour l'anecdote, je me rends compte que j'ai à la maison certaines cassettes qui ont plus de 15 ans d'age et qui fonctionnent pour la plupart encore parfaitement - même si le son s'érode sensiblement

J'enregistrais même des concerts sur K7.

Oui, comme dit Sly, nos "piratages d'alors", un 33 sur le tourne disque du copain, enregistrement devant le(s) enceinte(s) - quand il y en avait 2 - directement au micro intégré, gaffe à la saturation avec le vu-mètre, et roule ma poule ... aucun doute, c'était mieux avant

Mais bon, les 33t en bagnole, ce n'était pas commode

Oui, "c'était mieux avant".

Jean-Louis a écrit:

Mais bon, les 33t en bagnole, ce n'était pas commode

c'est comme ça que j'ai cramé mon "SAGA" ("Silent Knight" je crois) - j'étais tellement dingue de ce vinyl que j'avais décidé de l'embarquer pour les vacances (mes grands parents avaient un tourne disque) mais voilà, un moment d'égarement et j'ai laissé le 33T derrière la voiture, en plein cagnard, quand je l'ai retrouvé il ressemblait à une compression de César

Phil a écrit:

J'enregistrais même des concerts sur K7.

mon record à moi, c'est une cassette de 1982 avec une interview de Gotlib sur France Inter - comme j'adorais le bonhomme (sa vie , son oeuvre...) - je possède encore cette relique qui fonctionne très bien (sur une cassette "pro" que quelqu'un bossant à la radio m'avait refilé)

Sylvain- a écrit:

Jean-Louis a écrit:

Mais bon, les 33t en bagnole, ce n'était pas commode

c'est comme ça que j'ai cramé mon "SAGA" ("Silent Knight" je crois) - j'étais tellement dingue de ce vinyl que j'avais décidé de l'embarquer pour les vacances (mes grands parents avaient un tourne disque) mais voilà, un moment d'égarement et j'ai laissé le 33T derrière la voiture, en plein cagnard, quand je l'ai retrouvé il ressemblait à une compression de César

Je n'ai pas souvenir d'avoir bousillé des 33 comme ça. Par contre, les k7 abandonnées sur les consoles de voitures, en plein soleil et retrouvées vrillées, là, j'ai donné

Jean-Louis a écrit:

Sylvain- a écrit:

Jean-Louis a écrit:

Mais bon, les 33t en bagnole, ce n'était pas commode

c'est comme ça que j'ai cramé mon "SAGA" ("Silent Knight" je crois) - j'étais tellement dingue de ce vinyl que j'avais décidé de l'embarquer pour les vacances (mes grands parents avaient un tourne disque) mais voilà, un moment d'égarement et j'ai laissé le 33T derrière la voiture, en plein cagnard, quand je l'ai retrouvé il ressemblait à une compression de César

Je n'ai pas souvenir d'avoir bousillé des 33 comme ça. Par contre, les k7 abandonnées sur les consoles de voitures, en plein soleil et retrouvées vrillées, là, j'ai donné

J'ai le Liveline des Angels qui m'a accompagné tout l'été 88, puisque je l'avais dégoté en import australien à la FNUCK de Montpellier. Il a survécu.

Sylvain- a écrit:

Jean-Louis a écrit:

Mais bon, les 33t en bagnole, ce n'était pas commode

c'est comme ça que j'ai cramé mon "SAGA" ("Silent Knight" je crois) - j'étais tellement dingue de ce vinyl que j'avais décidé de l'embarquer pour les vacances (mes grands parents avaient un tourne disque) mais voilà, un moment d'égarement et j'ai laissé le 33T derrière la voiture, en plein cagnard, quand je l'ai retrouvé il ressemblait à une compression de César

J'ai eu le coup avec le 45t de "Instant Karma" sur la plage arrière de la SIMCA aronde , il a pas aimé , j'en ai racheté un autre.

Alvin a écrit:

Sylvain- a écrit:

Jean-Louis a écrit:

Mais bon, les 33t en bagnole, ce n'était pas commode

c'est comme ça que j'ai cramé mon "SAGA" ("Silent Knight" je crois) - j'étais tellement dingue de ce vinyl que j'avais décidé de l'embarquer pour les vacances (mes grands parents avaient un tourne disque) mais voilà, un moment d'égarement et j'ai laissé le 33T derrière la voiture, en plein cagnard, quand je l'ai retrouvé il ressemblait à une compression de César

J'ai eu le coup avec le 45t de "Instant Karma" sur la plage arrière de la SIMCA aronde , il a pas aimé , j'en ai racheté un autre.

"instant Karma" c'était presque prédestiné comme titre !

surcroit de vente de vinyls aux USA:

http://next.liberation.fr/musique/01012381330-les-ventes-de-vinyles-augmentent-encore-aux-etats-unis

La nostalgie Camarade..

ça c'est cool , le Trust Museum ne dira pas le contraire

Pour ceux que ça pourrait intéresser :

http://www.vinyls-collection.com/

Merci à Mégaptère du Forum Solid Ball Of Rock de Js.

Je reviens à mes vieux vinyls depuis quelques semaines. Depuis que j'ai acheté l'album de Joe Bonamassa et Beth Hart sur ce format, en fait. C'est une approche très différente: moins de remplissage, il faut aller à l'essentiel et se conformer aux limites du support, mais çà me convient bien en ce moment où je sature de trop de tout.

Je suis dans le même état d'esprit.

Yves a écrit:

Je reviens à mes vieux vinyls depuis quelques semaines. Depuis que j'ai acheté l'album de Joe Bonamassa et Beth Hart sur ce format, en fait. C'est une approche très différente: moins de remplissage, il faut aller à l'essentiel et se conformer aux limites du support, mais çà me convient bien en ce moment où je sature de trop de tout.

c'est très bien vu !

Il y a quelques semaines, le magazine américain Billboard publiait une étude NielsenScan sur les ventes de musique aux USA.
J’en parlais il y a peu et l’étude confirme donc la tendance observée.

Les ventes d’albums continuent à perdre de la vitesse, rattrapées tant bien que mal par les ventes numériques. Merci iTunes, Amazon et autres Spotify !

Les ventes numériques ont ainsi dépassé le milliard d’unités pour la première fois sur les neufs premiers mois de l’année 2012. Adele est d’ailleurs devenue la première artiste à dépasser le million de ventes sur iTunes.



Ainsi, aux Etats-Unis, les ventes de CDs ont chuté de 4,4%, passant de 151,6 millions d’unités vendues les 9 premiers mois de 2011 à 129,7 millions pour la période correspondante de l’année 2012.
Toutefois, les ventes d’albums digitales continuent de grimper, atteignant 85.5 millions d’unités vendues, soit 11,3 millions de plus que la période correspondante de 2011. Mais cette augmentation de 15,3% ne suffit pas à combler les pertes importantes liées à la lourde chute des ventes de CDs, puisqu’elle n’en compense pour le moment que la moitié environ.

Alors oui, le numérique nous sauve d’un déclin violent, mais ce n’est pas le seul support qui a la cote… Le vinyle fait sensation et renait de ses cendres depuis déjà quelques années.

Vous avez sûrement remarqué la place de plus en plus importante que prennent les 33 tours dans votre Fnac ? Difficile de parier cependant sur de tels chiffres !

Le vinyle devient ainsi le support musical dont les ventes ont le plus progressé aux Etats-Unis. Avec 16,3% d’augmentation, il fait un pied de nez au format numérique, et atteint les 3,2 millions d’unités vendues. La progression est là, mais bien sur, en terme de globalité, la vente de vinyles reste marginale. Elles ne représentent pour l’instant qu’1,5% des ventes d’albums aux USA.

Comment expliquer un tel phénomène ? Et bien plusieurs explications logiques me viennent à l’esprit…

Tout d’abord, l’objet en lui-même. Sortir son vinyle de Pink Floyd en soirée a quand même plus de gueule que de montrer sa clé USB remplie de morceaux mp3 à la qualité douteuse, compressés encore et encore.

L’objet relève d’ailleurs plus de l’oeuvre d’art que du simple objet. Le vinyle est très souvent pour l’artiste un moyen de révéler son univers, son image. Avec des illustrations travaillées, l’artiste nous fait voyager simplement à la vue de sa couverture. On est déjà dans de bonnes conditions pour entendre crépiter son tourne-disque.

Le CD est certes plus pratique, plus solide. Mais quel manque de charme ! Quitte à acheter un format physique, de nombreux amateurs de musique préfèrent acheter un objet qui vale le coup. Souvent trop cher pour ce qu’il est, le CD est désormais délaissé par un certain nombre de fans de bonnes vibrations.

Idem pour les musiciens. On assiste à un phénomène intéressant. Les jeunes groupes amateurs par exemple se tournent de plus en plus vers le format vinyle pour sortir leurs dernières compositions. Une sorte de sacralisation qu’ils auront d’ailleurs tendance à produire en quantité limitée. Le support bijou est né.

Autre tendance, celle de la fusion des supports. Ainsi, de plus en plus d’artistes proposent à la vente leur vinyle avec en bonus, leur album en libre téléchargement. De quoi écouter son album préféré sur son lecteur vinyle, mais aussi sur son mobile quand vous partez au boulot.

Les Frenchies exploitent judicieusement cette tendance. Que ce soit les versaillais de Phoenix ou encore le duo Justice qui est même allé jusqu’à offrir son album en version CD aux acheteurs de son vinyle « Cross » .

OK. Le vinyle c’est un objet unique. Mais quoi d’autre ?

Nos parents et grands-parents, soucieux de transmettre leur héritage, participent aussi sûrement à la renaissance du vinyle.

« Tiens, viens écouter ça. 1965. Les Rolling Stones sortaient « Satisfaction ». Ca c’est de la musique ! C’est quand même autre chose que ton Rihanna ou Colonel machin-truc ».

Ceci est un message venant du fond du coeur : merci ! Merci à vous, générations antérieures de nous apprendre ce qu’était une grille d’accords digne de ce nom. J’avoue qu’on commence à perdre de vue la Musique, en sens large comme détaillé du terme. Ce n’est pas avec ce qui passe en ce moment sur les ondes que ça va changer.

Et c’est ça le vinyle ! Découvrir des petites perles qui tournaient déjà en boucle dans les 70′s. Lever les bras sur un tube de Deep Purple. Se mordre les lèvres sur un riff de Jimi Hendrix, se trémousser sur une balade de Janis Joplin. Bref, découvrir la musique, c’est être curieux. Le vinyle permet ce retour aux sources qu’aucun autre support ne pourra faire de manière aussi authentique.



Le retour du vinyle c’est aussi avant tout un phénomène de mode. Avec la tendance vintage, rétro, voire hipster, les vinyles se marient parfaitement au mouvement contemporain. Les disquaires indépendants en ont donc profité pour créer, il y a deux ans, le « Disquaire Day », qui célèbre le vinyle par des rééditions ou autres éditions limitées. Et ils ont bien raison !

Enfin, amoureux de la musique, le vinyle c’est aussi l’assurance d’une superbe qualité sonore qu’aucun autre support ne peut imiter. Un son chaleureux, bercé de crépitements et d’imperfections qui nous font voyager dans le passé.

Voilà pourquoi le vinyle revient à la mode, et je dois avouer que j’en suis enchanté. Les fans prennent le soin d’écouter les arrangements, la production derrière le morceau. Chose complètement impossible avec un mp3 compressé en 128kbps, que l’on écoute dans ses écouteurs iPod en train de faire sa gym du vendredi soir.

Alors, tendons-nous vers un retour en force du physique grâce à la consommation croissante de vinyles ? Je n’irais peut-être pas jusque là. Notamment parce que l’on assiste au développement d’offres HD en ligne (Qobuz, Spotify). Les plateformes de streaming nous permettent d’écouter maintenant de la musique avec une belle qualité sonore, où que l’on soit.

En tous cas, sachez que vous n’aurez pas ma liberté de penser… qu’un bon vinyle qui tourne, c’est un peu plus de bonheur apporté au moment présent.

A propos de l'auteur : Quentin-Lechemia Les ventes de vinyles explosent : chiffres et explications... Cest lHebdo Musique & Web
Chroniqueur Digital Music pour Presse Citron et fondateur de la startup My Band Market, Quentin Lechemia est aussi musicien, codeur et observateur éclairé des nouvelles technologies.V

Merci Phil
Très bon article, mais un poil partisan ... juste un poil, car comparer les vinyls écoutés chez soi au MP3 128 qualité balladeur, il faut oser. D'autre part, les capacités actuelles en stockage et débit internet permettent l'utilisation aisée du mp3 256 ou 320. Et là combien peuvent faire la différence avec un format CD ? Sans parler du FLAC.
Donc déjà, le mec prend le "mauvais du numérique" pour comparer avec le "bon analogique". Pour la qualité du son, qu'on trouve plus chaud, plus ceci, plus celà, rappelons nous le milieu des 80's ... Pour quelle raison tout le monde s'est jeté sur les CD et leurs lecteurs ? Effet de mode, intoxication par les fabriquants et maisons de disques ? Peut-être, mais n'oublions pas : plus de ces putains de grésillements.

Et depuis, avec la gravure des CD : l'original reste au chaud dans la maison, hors poussière, et à nous les copies, d'excellentes qualité, peu importe le support (cd, clé USB), pour la voiture ou autre balladeur.

Après, je ne discuterai pas sur l'objet, les textes lisibles sans loupe etc. J'ai moi aussi grand plaisir à regarder un "33". Disons que j'apprécie les deux formats.


Au passage, j'ai relu avec plaisir nos discussions sur les enregistrements "d'avant", plus haut. L'ami Sly, il est passé où ?

Pour ce qui est de Sly, il est en ce moment absent des forums.

Tout à fait d'accord avec Jean-Louis sur les gresillements..

Et pourtant, .. l'intro d'Highway To hell sans les grésillements de mon vieux 33 T, ben.. il me manque quelque chose..

Arff.. nostalgie quand tu nous tiens

Perso, j'ai pris un choc sonore enorme en découvrant le son vyniles des 70's chez un pote il y a un an! depuis c'est ma nouvelle drogue et j'ai quasiment arreté le cd!
j'ai 200 vynils et quasiment que des originaux!, je veux avoir en vyniles une sorte de collec' idéale et je n'hésite pas à mettre le prix pour certaines perles rares: la qualité l'emportera sur la quantité!

Les brocs du printemps arrivent !!!!!!!!!!