Merci à Ronnie du FCH pour l'idée du topic.
"On connait tous les albums live "légendaires", qu'on les aime ou pas: Made In Japan, Live And Dangerous, Unleashed In The East, Live After Death,......
Mais vous, quels sont les live qui ne sont pas passés à la postérité mais dont vous ne pouvez vous passer ?"
Sinon, y a celui-là :
Une tuerie !!!!!!!!!
Jimmy Barnes, transfuge de Cold Chisel, c'est comme le bon vin, c'est meilleur avec le temps qui passe !!!!!!!! Mais bon déjà en 1988, ça l'était déjà avec ce double live intitulé Barnestorming Live qui décape autant qu'une lessive Saint Marc ne le fait sur les murs de votre cuisine. C'est du bon Rock qui tâche, australien avec tout ce que cela sous-entend, à savoir "on ne fait pas dans la dentelle". Des morceaux comme Good Times, Do Or Die et Rising Sun vous font l'effet d'un rouleau compresseur, le tout chapeauté par la voix gouailleuse de notre ami. Il est bien entouré , le Barnes puisqu'il s'est adjugé les services du guitariste Johnny Diesel. Pas étonnant que ça carbure !!!
Frank Marino, guitariste canadien de son état, connut son heure son heure de gloire en alignant des albums à forte connotation hendrixienne au milieu des années 70. Il faut quand même noter qu'il a enregistré son premier album Maxoom à l'âge de 17 ans. Child Of The Novelty, Strange Universe, World Anthem? Tales Of The Unexpected, The Power Of Rock'n'Roll et Juggernaut sont tous des bijoux de virtuosité. Il aime Hendrix, cela s'entend. Il est influencé mais ne le copie pas. Le succès d'estime viendra en 1978 avec le fameux Live qui lui fait manifestement franchir un cap démontrant à quel point ses prestations scéniques sont incendiaires. Cet album live lui assurera une date au fameux California Jam en compagnie notamment de Heart. Real Live, un double live torride, enregistré chez lui à Montréal, signifia une sorte de retour puisque nous n'avions pas eu de nouvelles du sieur Marino depuis 2001 date à laquelle il publia un album passé inaperçu intitulé Eye Of The Storm. Bref, Real Live déménage et je ne saurais que trop le conseiller aux gratteux en herbe.
Je me suis remis récemment ce superbe live de Lonnie Mack en vinyle bien sûr sur lequel j'avais littéralement craqué lorsque je m'étais rendu chez un disquaire situé près du Forum des Halles et qui avait pour nom Copacabana. J'ai attendu qu'il se termine et je l'ai aussi acheté. Lonnie Mack est un guitariste-chanteur de country, rockabilly, bluegrass (c'est dire s'il est éclectique, le monsieur), gospel et de blues rock qui s'illustra en devenant le bassiste des Doors sur deux morceaux de Morrison Hotel à savoir Roadhouse Blues et Maggie M'Gill. Ce live paru en 1990 fait état de brillants soli de guitare, soli qui ont influencé au cours des années, bon nombre de guitaristes tels que Jeff Beck et Stevie Ray Vaughan, le tout chapeauté par un blues rock tirant même vers le boogie rock et le rock sudiste sur certains morceaux tels que Riding The Blinds. A écouter absolument.
Le Live In Europe 1979 d'Uriah Heep est pour moi le meilleur live du groupe surpassant haut la main le fameux Live de 73. John Lawton y est impérial assurant le concert avec professionnalisme, ce qui n'était pas forcément le cas de David Byron, le précédent vocaliste. Ici, les versions de Stealin', The Wizard, July Morning, Sweet Lorraine et Easy Livin' sont délivrées dans des versions survitaminées et rafraichies. C'est toujours un plaisir de réécouter ce live essentiel !!!!!
Je me suis réécouté il y a déjà quelques temps, un vieux double live des Tubes enregistré à l'Hammersmith Odeon en novembre 1977. Les Tubes, un groupe de San Francisco mêlaient sur scène la provocation avec l'interprétation d'un rock qualifié de "décadent" et ce, grâce au très volubile chanteur Fee Waybill. Les choristes sont souvent topless et ce, pour le plus grand plaisir des premiers rangs. Un show comparable à la démesure des Tubes à l'époque, pourrait être aujourd'hui celui d'Alice Cooper. Bref, c'était le grand barnum le tout chapeauté par d'excellents musiciens comme Roger Steen à la guitare, Prairie Prince à la batterie et Mingo Lewis aux percussions.
Ce n'est pas sans émotion à chaque fois que j'écoute ce live d'Alvin Lee sachant que comme son nom l'indique, ce fut son tout dernier concert avant son décès survenu le 6 mars 2013. Tous les grands titres sont là : Love Like A Man, Slow Blues In C, I Can't Keep From Crying Sometimes et bien évidemment I'm Going Home. RIP Alvin.
On atteint l'excellence avec ce LP live de Canned Heat, bluesy à souhait.
Ce live des Doobie est une véritable bombe. Les versions de Jesus Is Just Alright, Dangerous, Steamer Lane, South City Midnight Lady, Don't Start Me Talkin', China Grove et bien évidemment Long Train Runnin' sont tout bonnement fabuleuses. A posséder.