Randonnées pédestres et hippiques (pour Lag) / Balades

Photos pourries d'une petite rando hier dans le Bugey  histoire de prendre l'air . Belle vue, un peu voilée .  Dommage, avec un temps lumineux le panorama est exceptionnel .

Il faisait bien froid ce matin pour cette randonnée caritative en faveur du Téléthon 2022 mais en aucun cas, cela n'a découragé les Drôles de Groles que nous sommes pour aller arpenter les côteaux de Gagny et ce, malgré l'Assemblée Générale suivie d'un buffet qui s'était tenue la veille au soir. 

Un certain nombre d'entre nous était là sous la houlette des Jean-Pierre, des 2 Alain, Jean-Michel, Christian et la dynamique présidente Mylène. 

9h45 devant la Mairie : c'étaient l'heure et le lieu du RDV qui avaient été communiqués aux adhérents, adhérents qui soit dit en passant, étaient véritablement déterminés à affronter les rigueurs de cette fin d'automne. Courageux ils le furent au début, courageux, ils le furent jusqu'à la fin.

Avant d'entamer notre périple, comme beaucoup d'autres randonneurs, je me vois soudainement affublé d'un ballon "Téléthon" par notre chère présidente, un ballon qui malheureusement, ne connaitra pas une longue existence puisqu'il trépassera une bonne heure plus tard. 

Notre itinéraire débute par la petite montée de la rue Croix St Siméon pour poursuivre sur ce que j'appelle communément le "Col Hors Catégorie de Gagny", le bien nommé boulevard St Dizier. Les premiers essoufflements se font immanquablement entendre. 

Cependant, ce n'est pas cette première difficulté qui va nous décourager. Rejoignant l'avenue de Franceville, nous obliquons vers l'Arboretum, un immense espace vert créé en 2008 où poussent en toute quiétude diverses variétés d'arbres. A proximité, nous remarquons la présence d'un skate park nouvellement construit qui suscite l'émerveillement de certains participants. Alors que nos pas balaient les feuilles qui jonchent le sol, nous sommes tous et toutes saisis par ces couleurs automnales qui embellissent ce lieu à vue d'oeil et qui lui confèrent une dimension absolument magique. L'on y verra même un prunier.......encore en fleur.

Une borne nous indique ensuite que nous pénétrons dans le Bois de l'Etoile qui permet pour le coup d'admirer une vue sur la ville. "Peur sur la Ville" ? Absolument pas, ce fut "Joie sur la Ville !!!!!!!!!!!!"

Nous quittons ce magnifique endroit pour nous diriger d'un pas alerte et décidé dans les quartiers pavillonnaires qui recèlent non loin de là de véritables trésors tels ce bucolique étang de Maison Rouge, lieu de villégiature de paisibles canards locaux.

Nous atteignons ensuite le secteur de la Dhuys, une rivière souterraine longue de plus d'une centaine de kilomètres. Un lieu paisible où il nous est donné de croiser quelques joggeurs du dimanche qui nous encouragent vivement à poursuivre notre randonnée qui d'ailleurs, arrive à son terme.

En effet, en guise de conclusion, les joyeux animateurs de Drôles de Groles, nous offrent le plus beau des cadeaux : parachever ce périple par la visite du Village de Noël. Je crois d'ailleurs déceler chez certains participants une vive émotion à la vue des saynètes de Noël et en ce qui me concerne, j'en ai profité pour poster ma liste au Père Noël dans la boite aux lettres prévue à cet effet. Il y a toujours une âme d'enfant qui reste ancrée au fond de nous.

Après un verre de l'amitié organisé par l'association, nous prenons congé les uns des autres et n'avons qu'une hâte celle de nous retrouver pour de prochaines aventures.

IL ya quand même de beaux paysages dans la région parisienne

+1 

Bien mon Phil

Donc Steph était déguisé

Hier après-midi, Mme Phil et moi avons effectué une petite balade de 8km en région parisienne et plus précisément autour de Rosny sous Bois. Sous un temps pluvieux, nous v'là partis bravant les éléments et ce, sous la houlette d'un guide chevronné qui connaissait la ville comme sa poche. Nous faisant un rapide récapitulatif des forts (il y en eut 16) qui furent construits sous l'impulsion d'un Adolphe Thiers particulièrement remonté contre les Prussiens, notre ami-guide nous emmène, après une côte abrupte, dans un endroit désert, une sorte de "sous bois" à la limite du lugubre où est censé être situé le fort de Rosny. Seul regret, nous ne verrons pas l'entrée principale.



Nous passons ensuite devant ce qui fut le CNIR (Centre National d'Information Routière, siège du légendaire Bison Futé).







Nous poursuivons notre périple, découvrons le prolongement de la ligne 11 du métro, faisons des rencontres insolites (notamment cette petite minette en mal de calins) puis remontons sur Montreuil qui n'a jamais brillé par son esthétisme.









A chaque arrêt, le guide nous glisse quelques anecdotes croustillantes ravissant ainsi les quelques participants qui l'accompagnent.

Quelques longues minutes, nous atteignons la butte de Montreuil où trône l'Hôpital de la Boissière de Montreuil, redescendons un escalier parfois accidenté sur Noisy le Sec, une ville qui, elle non plus ne brille par un charme pittoresque. Une ville où le dépotoir sauvage est sauvage à tel point que les menaces d'amende successives que l'on trouve accrochées à la va-vite aux lampadaires et qui s'élèvent à 300€, ne semblent pas avoir de prise sur ses habitants. En un mot comme en 100, c'est dégueulasse.

Le fort de Noisy le Sec se dresse enfin devant nous, un lieu paradisiaque pour des chèvres qui broutent paisiblement dans l'enceinte. Pour nous, le "paradisiaque" viendra un peu plus tard. Enfin, on se contentera de cette maison qui affiche un panneau indicateur "HEAVEN" qui nous indique que le paradis n'est finalement pas si loin.

Chemin faisant, nous traversons une partie de Noisy le Sec avec le stade Huvier qui dissimule le fort de Noisy le Sec, une maison mal en point qui daterait selon notre guide du XVIIème siècle vu qu'elle affiche un portail en bois, une église du XXème siècle bombardée en 44 par les Alliés car cette ville se voulait être un pied à terre des nazis et quelques meulières dotées d'un certain charme.

La balade s'achève sous une pluie battante à la gare de Noisy le Sec qui est considérée comme l'une des plus grandes gares de la région parisienne puisqu'elle représente un noeud ferroviaire important qui emmène les voyageurs soit vers Mulhouse soit vers Metz. Bref, un bon moment, malgré le temps qui ne fut pas trop de notre côté.








Le stade Huvier


La maison qui daterait du XVIIème siècle


L'église

Le quartier chinois du 13ème arrondissait de Paris ne m'intéressait pas plus que ça et donc c'est sans une réelle motivation que je m'apprètais à affronter les rigueurs de l'hiver. Le RDV est donc pris pour 14h avec un groupe de retraités (histoire de me dire que bientôt (même si cela a été reporté, j'y serai bientôt oui bientôt..... )). Mme Phil et moi trouvons quand le moyen d'arriver en retard et ce, à cause de la circulation dense au niveau du Toufourama de Bondy (la patrie de M'Bappé) et du métro qui lui aussi, traîne assez lamentablement. Maison Blanche qu'il faut aller. C'est sur la ligne 7 et il nous faut nous "taper" plus d'une quinzaine de stations. Nous atteignons notre but alors que le groupe qui nous accompagne, a déjà pris la poudre d'escampette. Pas grave avec mon sens d'orientation légendaire, retrouver nos amis ne relèvera que d'une simple formalité.

"-Allo F., Vous êtes où ?
-Rue Tagore puis tu verras l'église de Chine sur ta droite......"



Nous finissons par retrouver nos compagnons de marche que nous ne connaissons pas vraiment. Le quartier arbore quelques décorations à l'occasion du Nouvel An Chinois (l'année du Lapin, paraît-il), décorations sponsorisées par les frères Tang (56ème fortune en France). Mais cela s'avère assez décevant. Je m'attendais à beaucoup plus de couleurs dans les avenues d'Ivry et de Choisy.

Notre périple débute au milieu des barres d'immeubles et tours vertigineuses construites à la fin des années 50. L'intervenante nous fait savoir que toutes ces constructions furent bâties pour accueillir des Chinois qui avaient fait étape au Laos, Vietnam et Cambodge avant de venir se réfugier en France. Nous sommes admiratifs devant certaines bâtisses qui, elles, font étalage de leurs fresques impressionnantes et magnifiques, l'une d'entre elles rendant un hommage appuyé à la Joconde de Léonard de Vinci.







Ce faisant, après avoir longé l'ancienne usine Panhard, nous nous engageons dans des petites allées au charme non dissimulé. De petites masures colorées ayant sans doute été la propriété d'ouvriers ayant travaillé dans l'illustre entreprise, offrent un charme désuet à ce petit passage que l'on nomme "Passage National".











Ce qui suit ne brille pas par une esthétique débordante. En effet, nous passons devant l'ancienne gare de marchandises des Gobelins nichée sous des tours aussi hideuses les unes que les autres, atteignons une sorte d'esplanade qui surplombe la dite gare, poursuivons inlassablement notre chemin pour pénétrer dans un centre commercial confiné, centre commercial nommé Oslo qui accueille uniquement des boutiques chinoises. Des traiteurs se mêlent aux esthéticiennes et même à des vendeurs de musique chinoise. Ca fourmille et ça piaille dans tous les sens et malgré toute cette agitation, cela attire des badauds de toute origine qui se pressent aux étals d'où s'échappent de savoureux fumets.











Près du centre commercial, le gérant d'un restaurant vient nous signifier que l'accès à son établissement s'avère réglementé compte tenu du fait que tout le staff est sur le pied de guerre afin de préparer les festivités du Nouvel An Chinois. Ne préférant pas déranger tout ce p'tit monde, nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin et retombons sur ce qu'il reste de l'ancienne usine Panhard.





Suivant un rythme de marche bien soutenu, nous parvenons à l'avenue de Choisy qui, elle aussi, grouille de potentiels acheteurs qui se pressent pour effectuer leurs dernières emplettes.














L'Arche de la Fraternité

Pour finir notre périple, nous empruntons la rue du Disque où quelques fidèles bouddhistes viennent déposer des offrandes devant une statue de Buddha et s'y recueillir ensuite. Une nouvelle fois, il ne nous apparaît pas nécessaire de trop s'éterniser surtout que le tôlier s'empresse de venir sermonner notre guide lui rappelant qu'il s'agit d'un lieu de prière.





La note finale est celle que pour ma part, j'attendais. En effet, nous passons devant le Stadium, une salle mythique dans laquelle se sont produits des groupes légendaires tels que Trust, AC/DC et Thin Lizzy. Alors oui, la salle n'est plus tout à fait la même puisque certaines de ses installations ont été détruites par un incendie juste avant un concert de Rush en 1981.

https://www.le13dumois.fr/component/content/article/61-53/601-dossier-i-les-salles-l-mythiques-r-du-13e-







Une balade bien sympa malgré le froid rigoureux. Je suis content, j'ai vu le Stadium.....

Reportage sympathique

Bof . De plus les photos sont trop petites .

steph66 a écrit:

Bof . De plus les photos sont trop petites .

Cre...  il est super ce reportage sur une partie du 13eme par exemple et en plus le passage sur le Stadium.
Tu confirmes ton statut de Super Cret..

Merci Phil pour ce petit reportage

Quant à Steph, en ce moment tu phil du mauvais coton

Mais non ...

Brie Comte Robert et sa cité historique accueillaient les Drôles en Groles pour de nouvelles aventures pédestres. Nouvelles aventures qui allaient être cette fois-ci animées par la dynamique Christine qui, avant le départ, nous fit un bref rappel des consignes de sécurité.
Malgré un froid saisissant, les joyeux drilles que nous sommes, affichaient leur bonne humeur légendaire, beaucoup de détermination et de courage avant d'affronter sur 16 km les chemins de traverse de la Brie.

La première partie du trajet est constituée de grandes étendues verdoyantes sous un ciel plombé, le tout rythmé par quelques déflagrations de chevrotine émanant de chasseurs qui sont à la recherche de gros gibiers.







Nous n'en avons cure et poursuivons notre progression jusqu'à une première localité qui porte le nom de Grégy sur Yerre. Ce charmant petit village non dénué de charme car composé de fort jolies bâtisses aux pierres apparentes fait son effet sur les Drôles. Incroyable parfois de constater à quel point certains habitants très inventifs se plaisent à valoriser voire à embellir avec goût leur petit chez soi.







Bonnant malant, une curiosité à laquelle nous ne nous attendions pas, fait son apparition devant des Drôles ravis au plus haut point alors qu'ils contemplent ce Pont des Romains pendant de longues minutes. L'espace d'un instant, nous imaginons tous ceux et celles qui l'ont traversé pendant plus de 1500 ans. Toujours présent pour enjamber cette rivière impétueuse qu'est la Yerre, il trône au milieu de ce superbe paysage bucolique. C'est pour beaucoup, le "clou" de cette randonnée qui vient à peine de commencer.







Une bonne humeur communicative nous fait progresser activement et surement vers le lieu de la restauration. Il a fallu d'ailleurs en dissuader certains qui étaient prêts, animés d'un humour sans faille, à détourner leurs pas vers un restaurant pour fins gourmets. L'Auberge du Pont St Pierre que ça s'appelait mais bon, ils ont tenu............bon pour s'acquitter d'un.............bon repas champêtre près de Suisnes au demeurant très convivial.

De plus belle, nous repartons pour les six derniers kilomètres qui nous séparent de notre but à savoir Brie Comte Robert et son formidable château en cours de restauration.

Mylène, notre Présidente toujours aussi joviale et dynamique avec chacun d'entre nous, nous propose en guise de "bouquet final" une succulente galette des Rois qui, pour la 3ème fois consécutive cette année, voit votre serviteur, être sacré roi.

Encore donc une superbe randonnée qui laissera sans doute de bien belles images dans la tête de ceux qui y ont participé.


Le Château


L'Hôtel-Dieu


L'église

Le point de départ de cette nouvelle randonnée se situait en ce dimanche relativement froid à Crépy en Valois, fief des comtes du même nom, puissants vassaux du Roi de France. Nous stationnons sur un parking attenant à d'imposants remparts d'un château dont j'ignore le nom. Mille excuses donc mais en tous les cas ce qui est certain, c'est qu'à Crépy, les murs, on sait les faire.......

Aujourd'hui, le "Chef" de la rando, c'est Christian. Attention, car c'est au rythme d'un régiment en quête de sensations fortes, prêt à en découdre avec un hypothétique adversaire que nous abordons cette nouvelle escapade.

Un peu empruntés et rouillés au tout début, nous adoptons une cadence pour le moins "tranquille", le "Chef" étant déjà en tête et ne remarquant même pas nos petites faiblesses.









La campagne autour de Crépy en Valois dévoile ses charmes sous les yeux admiratifs des amis randonneurs qui, de temps à autre, n'hésitent pas à stopper leur progression pour contempler de superbes sites.



C'est Morcourt qui, le premier, nous gratifie d'une sérénité sans pareil. Seuls, les bruits de nos pas bercent notre attention, nos pas qui, à mesure que nous poursuivons notre marche, prennent un rythme plus soutenu dans cette petite localité au charme non dissimulé. Christian qui s'en rend compte, nous encourage et nous félicite avec un enthousiasme qui n'a d'égal que le sien.











Direction Béthancourt en Valois qui n'est guère éloigné de Morcourt. Le pas alerte de nos amis randonneurs nous fait gagner un temps précieux puisque nous arrivons très vite à Béthancourt, ayant au préalable admiré aussi bien des situations insolites telles que cette Peugeot 305 perdue au milieu de nulle part que des paysages absolument magnifiques.





Son église du XIIème siècle qui domine avec une certaine majesté la partie méridionale, nous offre l'opportunité d'en découvrir les contours mais malheureusement l'édifice est fermé.





Au cri d'un vigoureux "C'est reparti !!!!!!!!!!" lancé par un Christian déterminé, nous repartons arpenter la campagne picarde, passons Gilocourt où je rends un vibrant hommage à l'ami Robert Dumont tombé sous les balles de l'envahisseur allemand lors de la Libération de sa localité en 1944, puis après avoir fait quelques rencontres insolites, atteignons l'estomac dans les talons le charmant et pittoresque village d'Orrouy qui regorge de belles surprises, telles ce château qui fut entre autres le poste de commandement du Général Estienne, connu pour avoir été le "Père des chars de combat français" pendant la Première Guerre Mondiale.
Il est un fait avéré c'est que Christian a tout particulièrement bien choisi l'endroit du pique-nique. En effet, devant nous, se dresse une imposante église (L'Eglise St Rémi), elle aussi du XIIème siècle, une église qui, avouons-le, présente quelques similitudes avec celle mondialement connue d'Auvers sur Oise.



















Le ravitaillement, un moment convivial que tout le monde attend avec impatience, se veut être l'occasion de raconter de bonnes boutades (non non, je ne dénoncerai pas mes p'tits camarades ) et d'échanger nos impressions sur la randonnée en cours mais aussi de savourer et cela est la "cerise sur le gâteau" de ce repas champêtre, le rhum arrangé du "Chef" qui, jusqu'ici n'a jamais manqué à ses devoirs en en proposant quelques rasades pour nous réchauffer. "Succulent" : voici le qualificatif pour définir ce doux breuvage.

Il est maintenant temps de repartir pour affronter les 9 derniers kilomètres qui nous séparent de notre but. Ainsi, après un p'tit raidillon bien pentu, nous traversons sous des températures presque printanières des contrées boisées, toujours animés que nous sommes d'une bonne humeur communicative, bonne humeur portée par un soleil radieux surtout aux alentours de Glaignes. Les couleurs y sont chatoyantes pour nous dire au final que le printemps déjà est à notre porte.












Château La Couture

A mesure que nous progressons, la partie boisée laisse place, après la Remise de la Couture matérialisée par un superbe calvaire, à un tronçon beaucoup plus à découvert et ce, jusqu'à notre point de départ. Sur ces derniers kilomètres à proximité de la ferme d'Azemont, nous faisons une deuxième rencontre ô combien attachante. En effet, une superbe jument accompagnée de son poulain s'approche de nos amis randonneurs avec néanmoins une certaine prudence. "J'y vais, j'y vais pas ?" Tous deux opteront pour la 2ème solution.





Enfin, de cette magnifique randonnée dominicale, nous en voyons le terme. Soulagés, fatigués mais libérés d'être venus à bout de cette superbe aventure pédestre. Vivement la prochaine !!!

J'aime me promener sur les bords de Marne, vous le savez peut-être. Il s'agit pour moi d'un océan de sérénité notamment le lundi sur ma pause méridienne. Plutôt que de rester dans une salle des profs où personne ne se parle, tant qu'à observer le silence, j'avoue préférer seul le bruit des cormorans qui plongent de façon vertigineuse dans cette Marne pas toujours très propre, à la quête d'une proie savoureuse.

Et donc en ce samedi, et ce, dans le cadre d'une balade axée sur la découverte de notre patrimoine francilien, me voilà donc parti en compagnie de Mme Phil à la (re)-découverte de ce site où se côtoient joggeurs, promeneurs et rameurs bien déterminés à en découdre.

Le départ s'effectue depuis sur une placette sise à Neuilly-Plaisance, absolument dénuée de tout charme sous la houlette de notre guide prénommé Jean-Jacques déjà rencontré lors d'une précédente balade.

Nous traversons la Marne et atteignons l'imposante zone pavillonnaire de Bry sur Marne pas seulement connue pour accueillir le site de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) mais aussi pour avoir été le théâtre d'affrontements entre les Français et les Prussiens lors de la guerre de 1870.

Les canons prussiens étaient postés sur la colline de Noisy le Grand tandis que les Français, eux, avaient positionné leur artillerie en face sur le plateau d'Avron. Par conséquent, tout ce qui se trouvait au milieu, a subi d'importants dommages notamment le superbe château de Bry sur Marne qui sera détruit à 80% mais qui sera reconstruit à l'identique.














Le Château de Bry.

Nous poursuivons notre route vers le parc attenant au château (ayant été loué par Talleyrand), un parc où je me rends régulièrement quand le temps le permet. Les participants admirent l'aspect grandiose de l'endroit, d'autres non, puisqu'ils en profitent pour faire une halte aux gogues les plus proches, une vidange des 5 kilomètres devenant de plus en plus pressante. Nous repartons rapidement en n'omettant pas de rendre un vibrant hommage au vaillant sergent Hoff qui lors de la bataille de Champigny sur Marne, avait lui et ses hommes, repoussé des unités prussiennes à coup d'embuscades nocturnes.



Direction ensuite le cimetière où furent inhumés des gens locaux illustres tels que Joseph Favier, industriel qui fit don de sa propriété pour en faire une maison de retraite, Jean Valton, chansonnier, imitateur et humoriste, il fit, avec Robert Rocca, les beaux jours du cabaret le Caveau de la République. Il fut le représentant de TMC Monte Carlo / Monaco à l’émission des télévisions francophones des années 1969-1981 : Le Francophonissime. À l’issue de chaque émission, les candidats s’offraient des petits cadeaux : Jean Valton remettait rituellement des petits cactus en pot. Jean Valton fut en 1965, avant Max Favalelli, l’arbitre du jeu de télévision Le Mot le plus long présenté à l’époque par Christine Fabrega. Dans les années 1970, il fut sans doute, avec Maurice Biraud, l’artiste le plus sollicité pour enregistrer des disques publicitaires (div 4). Le Sergeant Hoff est en ce qui le concerne, enterré au Père Lachaise.
La gloire locale de Bry sur Marne a pour nom Louis Daguerre, un des inventeurs du daguerréotype qui est un procédé photographique mis au point par Nicéphore Niépce et Louis Daguerre. Il produit une image sans négatif sur une surface d'argent pur, polie comme un miroir, exposée directement à la lumière. Ses travaux, il les a réalisés dans sa superbe demeure qui, depuis, est devenue un musée :








Jean Valton

Après une petite montée, nous redescendons sur le centre ville où il nous est permis d'admirer pendant quelques la très jolie mairie ainsi que le superbe hôtel Malestroit.






Un vestige de l'ancien palais des Tuileries rapporté à Bry sur Marne.



Le temps passant, le guide nous fait savoir qu'il nous reste à parcourir deux petits kilomètres pour revenir à notre point de départ. En longeant la Marne, nous les "avalerons" en trois petits quarts d'heure après avoir franchi la magnifique passerelle de Bry (bâtie par Gustave Eiffel) qui soit dit en passant appartient à la fois aux communes de Bry sur Marne et du Perreux.





Une bien belle balade....................avant d'aller au concert de Mister Lizzy à Mennecy.....

Merci Phil pour ces petits reportages en IDF, ça me rappelle ma jeunesse, encore une ville contre laquelle j'ai joué au hand.
Je na sais pas si je te l'ai déjà dit, j'ai vécu au Plessis-Trévise dans le 94 et j'étais au lycée technique Langevin-Wallon à Champigny sur Marne.