Randonnées pédestres et hippiques (pour Lag) / Balades

Merci Lag pour ce superbe témoignage !!!!!!!

J'ai de la chance d'avoir un tel lieu juste à côté de chez moi et si près du centre ville.

je sais pas si on peut appeler ça une randonnée mais faire le tour de Lyon en si peu de temps...

Les deux tours de lyon mais pas facile de faire des mises au point dans un avion si léger, ça balance pas mal.

Même pas une heure pour faire le tour, il faut dire qu'on n'a pas eu de ralentissement à Fourvière.

En effet pas banal

Nb: j'installe une DCA sur Lyon bientôt

Putain, je kiffe là ... Excellent et merci pour les tof' .

Je ne connaissais pas Milly La Forêt, une jolie petite bourgade en bordure de la Forêt de Fontainebleau, d'ailleurs pas très loin où se sont fait buter les "Fiancés de Fontainebleau" en 88. J'aurais bien eu tort de ne pas m'y rendre tant cet endroit est superbe et bucolique en même temps. Mme Phil et moi, débutons par la visite de la maison de Jean Cocteau qu'il acquit grâce à Jean Marais en 1947. Là, on rentre dans l'intimité du grand homme, sa vie s'étant brusquement arrêtée le 11 octobre 1963, date de sa mort et de celle d'Edith Piaf qu'il apprit juste avant de partir. La maison est entourée de pommiers et de poiriers, fruits dont semblait friand Cocteau.


(Wikipédia)









En route ensuite pour le Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales et Aromatiques situé à la sortie de la ville. Nous passons près de la Chapelle St Blaise des Simples où sont enterrés Cocteau et son dernier compagnon, Edouard Dermit. Lorsque nous arrivons devant l'entrée, un panneau présente quelques photos du Conservatoire guère intéressantes. Cela ressemble bien plus à un magasin du type Truffaut. En plus la visite coûte 7.50 €. Pour faire court, on rebrousse chemin vers la Chapelle St Blaise, payante elle aussi mais bon s'y trouve la tombe du grand dramaturge (ça m'arrange car il fait chaud et j'ai une douleur sous l'aisselle depuis plusieurs jours).

Pour rentrer dans cette petite chapelle qui fut autrefois une maladrerie, nous devons patienter quelques temps pour y admirer les décorations qu'a peintes Jean Cocteau. Avant cela donc, nous flânons dans le petit jardin botanique où se dressent des sculptures d'art moderne. c'est donc bucolique à souhait, reposant donc.











Nous poursuivons notre petite balade de la ville en sillonnant les rues non dénuées de charme puis tombons incidemment sur l'Ecomusée des Pompiers. Là, un véritable passionné, âgé de 52 ans, nous parle non sans émotion de son expérience vécue dans cette profession.









Nous achevons notre pérégrination avec le centre ville avec entre autres La Halle datant de 1479 et comme il se fait tard, nous prenons la sage décision de nous restaurer dans un petit restaurant (Aux Saveurs du Gâtinais) qui propose un unique menu dont une entrecôte d'une tendresse absolue.



Pour résumer une bien belle journée à la fois culturelle et gastronomique.    

Moi je n'ai pas vu de château.
Bon c'est parti

Dimanche

Pas trop dormi cette nuit moi, l’excitation de cette semaine à venir y est certainement ^pour quelque chose. En tout cas à 4 h15 la Lagmobile est en route vers le Sud Ouest avec la valise et toutes les affaires, j’ai vérifié je ne sais combien de fois donc tout doit y être. Petite nouveauté cette année, je me suis inscrit sur Blablacar histoire de ne pas voyager seul et je retrouve un petit bout de fille à St Etienne, la demoiselle est à l’heure et nous roulons en direction de Bordeaux. Elle m’écoute en profitant du lever de soleil sur l’Auvergne. Un arrêt à Ussel pour prendre un deuxième passager, une courte pause café parce que depuis ce matin je commence un peu à fatiguer et je pose mes deux étudiants devant la gare St Jean et repêche des souvenirs du temps où je faisais du SERNAM dans cette ville (oui je sais je me la joue ancien combattant). En parlant de souvenirs, je m’arrête à Cestas pour manger et je continue mon périple en ne reconnaissant plus rien de la vieille RN10 qui est toute refaite.
Merci Map je trouve le centre du coup et je trouve Michel et son fils Yohan en train de préparer la rando, je donne un coup de main à aller chercher les chevaux et j’apprends ainsi que je ne sais pas faire les nœuds c’est Michel qui l’a dit. Direction le gîte, tout le monde est là avec par ordre d’apparition, Virginie la parisienne, Justine et Nicolas un couple de lorrains, Audray et Céline deux sœurs luxembourgeoise  et Elena une russe vivant à Londres. Nous faisons connaissance le temps d’un verre au bord de la piscine avant de prendre le minibus direction  Saint Etienne de Baigori pour débarquer  les chevaux, poser nos valises au gîte et le bus nous emmène à Saint Jean Pied de Port, après une petite visite de la ville nous voici à table dans un resto bien sympa. Avec Eléna les conversations se font beaucoup dans la langue du tonton de Britney Spears (Shakespeare oui je sais elle est nulle) et je m’aperçois que j’aurais mieux fait d’être bon en langues plutôt qu’en maths à l’école. En tout cas je n’ai pas eu de mal à m’endormir avec la fatigue du voyage.

Lundi
Petit déjeuner pantagruélique et nous allons retrouver les chevaux. Explication en anglais de Michel sur la manière de seller et (accessoirement) de faire les nœuds de longe et hop il faut se résoudre à monter sur les bestioles, la mienne s’appelle Udyle et elle semble sympa mais on va bien voir à l’usage. Donc assis entre oreilles et la queue je suis le mouvement. Un peu de trot au départ, le résonnement des sabots entre les maisons c’est magique et je savoure vraiment cet instant. Petite montée et nous voici sur les chemins avec un premier galop en légère descente moi qui ne suis pas le roi du galop j’arrive à suivre et me voila à la poursuite de Justine en me demandant si je vais arriver à gérer mais Udyle s’avère très facile et tout se passe bien. Bon je connais bien l’Auvergne parce que j’y ai pas mal randonné mais les Pyrénées à par mes voyages sur l’autoroute je connais très peu mais ça reste de la montagne donc c’est comme les volcans sauf que ce n’est pas du tout pareil vu qu’il n’y a pas de volcan mais que c’est grandiose enfin c’est beau quoi. On monte, on galope parfois et puis on fait une pause au col d’Harza et on remet ça avec un petit plus, c’est plein de vautours, je sais qu’il y en a dans les causses mais je n’avais pas eu le bonheur de les voir alors que là ils sont toute une bande et je me dis qu’ils sont peut être en train de surveiller s’il n’y a pas un touriste qui tombe histoire de manger autre chose que du mouton. On monte, on descend un peu et on remonte mais plus haut pour finir sur le col d’Eztanzelai où nous avons droit à un galop avec chacun sa trajectoire au milieu des moutons qui se poussent sagement en nous voyant passer. Ah oui je n’ai pas parlé des chevaux, il y en a partout les paysans les laissent en liberté et parfois ils les regroupent pour en vendre un e partie sauf que dans l’histoire Février nous a quitté pour aller faire copain avec eux. Oui Février c’est la monture de secours au cas où du coup Michel et Yohan sont partis la chercher. A force de monter il faut bien redescendre nous voici donc en direction de la vallée avec des passages à pied parce que c’est un peu difficile pour les chevaux mais vu que jai raté la leçon de mise en selle du lundi il faut bien que je compense. Nous finissons dans la ferme d’Espilai moi qui ai pas mal livré de fermes j’en ai vu des bien crades mais là c’est vraiment propre on sent les gens qui aiment leur boulot. Au passage la patronne doit bien aimer la cuisine aussi parce que la garbure et le gâteau basque… Des merveilles. Un peu cassé mais heureux je n’ai pas été long à m’endormir.

Super Lag, la plus belle région de France!

Mardi
La routine s’installe, petit déjeuner avec des bobos un peu partout parce qu’une journée complète je n’ai pas vraiment l’habitude et puis c’est reparti sous les arbres pour commencer mais moi qui craignais le froid du petit matin je retire vite le pull parce que l’été nous fait des heures supplémentaires sans rechigner. Au bout d’une heure nous sommes sur les estives et nous pouvons apercevoir notre ferme de tout là haut. Bon on monte et puis on descend mais un petit peu moins et puis on monte mais un peu plus et puis on descend et puis on monte et puis… Ah oui j’oubliais un galop chacun en solo au milieu des moutons qui refusent toujours de jouer avec nous. Moi qui ne suis pas un roi du galop je me contente de prendre un pied d’enfer avec ma jument. Tout ça se fait en longeant la frontière espagnole et avec une vue imprenable sur le col de Roncevaux vous savez le gars qui s’est fait péter une artère en soufflant dans un éléphant à se demander ce qu’un tel bestiaux est venu faire ici moi je vous dis ça comme ça hein (pardon un olifant ? Peut être hein) En redevenant sérieux on s’est fait le col d’Euntzaroko et le sommet de l’Argaraï (1233 mètres) avec une vue d’enfer parce que plus rien ne vient nous boucher la vue. Nous descendons par le col du Lindus , un repas dans un chemin calme et puis nous remontons parce que c’est de la montagne et qu’il y a une redoute militaire construite par notre bon roi Louis le quatorzième quand il faisait la guerre avec l’empire de Charles Quint. Bon après il a épousé l’infante d’Espagne ce qui a fait qu’on s’est un peu moins tapé sur la G….. entre français et espagnols. Ah oui je n’en n’ai pas parlé des descente mais c’est comme les montées on fait des lacets parce que c’et quand même assez raide mais Udyle est une vieille pro de la montagne elle gère très bien toute seule et moi je me contente d’admirer les vautours qui jouent avec le vent. Ce soir nous finissons à Urepel mais le minibus nous emmène a Bancal mais il est 21 h quand nous arrivons pas le temps de prendre la douche on passe à table tout de suite mais ce n’est pas grave il fait tellement bon qu’on mange sur la terrasse. De la garbure et de la truite. C’est aussi ce soir qu’Eléna a remarqué que Yohan est le portrait craché de John Snow.

Mercredi
Pour compenser ce repas tardif la journée ne commence qu’à 9 h et encore nous ne nous précipitons pas. Une petite heure au pas et nous voici chez un spécaliste du cochon basque, éleveur et restaurateur, nous allons commencer par un petit festin, il y a plusieurs assortiments de proposés alors nous prenons un mix (et trois kilos au moins) et nous nous régalons de cochonnaille. Heureusement il y a de la salade ça équilibre un peu (si si un petit peu). Départ après manger et pour tasser tout ça on en fait une bonne partie au trot jusqu’à ce que nous retrouvions les chemins en montée. A ce propos cette brave Udyle s’avère un vrai tracteur dans les montées et comme à chaque fois je reste admiratif devant la puissance de ces animaux. Donc nous avons de belles grimpette dont pas mal sur les rocher mais je vous le dis Udyle passe partout cailloux ou pas elle a vraiment le pied sur moi je me contente de me mettre en suspension c’est bon pour les cuisses mais au bout de trois jours on n’a plus mal. On passe en Espagne sans même s’en apercevoir il faut dire qu’il n’y a pas la ribambelle de marchands de tabac comme sur l’autoroute, il n’y a pas d’autoroute non plus d’ailleurs, que la nature sauvage, et une forêt magnifique mais un passage tout en rocher ce qui nous fait bien travailler l’assiette. Un galop un passage devant un dolmen bien caché que faut bien savoir qu’il est là mais Michel connaît bien la région depuis le temps qu’il randonne dans le coin et nous repartons sous les arbres, je passe sous une branche basse en me couchant sur l’encolure, je me relève et PAF je prend la deuxième que je n’avais pas vue. Retour en France des galops entre les étendues de fougères et descente sur une petite route. Perchés sur les rocher les vautours nous regardent passer comme dans les BD de Lucky Luke et vu comme nous sommes nourris, ils doivent saliver. Fin de journée à Cayolard de Gaintza une étable d’altitude pour les chevaux. Nous redescendons au même hôtel qu’hier sauf qu’il y a du poulet à l’ail au menu et que nous ne nous sommes pas gênés pour saucer le plat….

Killsark a écrit:

Super Lag, la plus belle région de France!

Surement pas ...

Merci Lag, very bon ...

Merci Lag, le col de Roncevaux je l' avais fait à patte, très bel endroit

Jeudi
Le minibus nous pose à l’estive et c’est reparti pour la dernière journée de montagne. Moi qui me plains que ça monte et ça descend sans arrêt et qu’il faudrait prendre une décision une fois pour toute et bien… Michel me confirme que nous commençons par une montée. Sur la route d’abord puis au col  d’Elhorrieta ou nous découvrons  des Kromlechs tombes préhistoriques  24 a 14 siècles avant J.C. Nous nous retrouvons au milieu des chevaux et des moutons et, bien sur, un dernier galop au milieu de tout ça et les moutons qui visiblement ne sont pas joueurs e s’écartent quand nous arrivons. Elorregikoo kaskoa  dernier sommet de la semaine et nous pouvons découvrir tout notre itinéraire, je ne pensais pas que nous avions parcouru tout ce chemin et mis à part le panorama à tomber par terre c’est impressionnant. Maintenant nous descendons enfin un peu parce que ça va remonter pour mieux redescendre vers le col d’Ispeguy frontière avec l’Espagne, nous mangerons donc dans un restaurant espagnol et puis nous finissons de descendre dans la vallée (lon la (je ne l’avais pas encore faite celle là)) Nous sommes dans le pays Basque Espagnol l’architecture est différente  alors nous nous régalons de la beauté des paysages, des derniers vols de vautours et nous finissons dans un charmant petit village pour remonter les chevaux dans le camion. Fin de la partie montagnarde, des souvenirs plein la tête nous rentrons avec le minibus. Pour les connaisseurs nous prenons la route du Velate jusqu’à Irun et puis on arrive à Mimizan, maintenant nous resterons au gîte et on se retrouve à boire l’apéro au bord de la piscine et comme cet été qui ne veut pas finir nous le permet on mange sous le auvent.

Superbe

Oui, vraiment magnifique ! Les Pyrénées, qui plongent, à l'ouest, dans l'Atlantique, à l'est, dans la  Méditerranée, le Pays Basque, La Catalogne, les Hautes Pyrénées au milieu, quoi d'autre ?
Merci Lag

Lag a écrit:

....

je n'avais pas fait attention en voyant ces photos la première fois. Il y a quoi sous les ailes ? Des pods de lance-roquettes ?
Ton club connaît l'historique de cet avion, Lag ? C'est rare de voir des photos du Fieseler et dérivés ainsi équipé.

Le L19 est un avion d'observation mis en service en 1949, celui de AAC est arrivé en France en 1958 en pièces détachée il a été monté à Toulouse par Fenwick Aviation. Il a servi pour la guerre d'Algérie puis dans diverses unité mais on en sait très peu sur son histoire militaire.
Le propriétaire actuel a décidé de le peindre dans la Version "Bird Dog" de la guerre du Vietnam il est donc équipé de 8 roquettes fictives, 4 fumigènes pour le marquage d'objectif et 4 offensives

Ah oui, bien vu, je me suis bien planté J'ai cherché côté Fieseler Storch et dérivés, dont le fameux Criquet. Peut mieux faire, surtout que mon premier stage de guidage avions, c'était un L19 qui faisait des ronds en l'air ... mais c'est vieux, et les stagiaires étaient stressés.
Merci de ta réponse.

Une question me turlupine Lag, où est la place du cheval ??

Kill on l'a mangé en barboque samedi soir.
Bon j'ai écrit des fiches pour répondre un peu aux gens et ne pas paraitre trop paumé mais tout est en détail ici.
http://www.ailesanciennesdecorbas.com/nos-avions-restaurations/

Nouvelles sensations en vues parce que les montées et descentes c’est fini, on est partis pour deux jours dans la forêt landaise, c’est tout plat mais contrairement à ce que beaucoup pensent c’est loin d’être monotone. On va récupérer les chevaux dans la forêt et c’est parti sur les chemins et bien sur, on attaque assez vite les galops parce que la forêt landaise elle ne manque pas de lignes droites et on s’en donne à coeur joie surtout qu’avec les espaces qu’on laisse entre les chevaux on peut lâcher la bride sans trop de risque.. C’est une forêt totalement artificielle donc les pins sont plantés en lignes droites mais entre tranches fraîchement abattue et vielles plantation cette forêt a son charme et puis il y a des coins qui restent un peu sauvages le long des rivières entre autre. J’apprends un nouveau jeu, le dernier de la file doit passer devant tout le monde en mettant sa monture au trot et puis on fait la même chose au galop  au moins on est obligé de garde la monture aux ordres. Cet après midi on joue aussi au labyrinthe donc on doit tourner à droite, a gauche, à droite et à gauche chacun son tour et comme par hasard c’est moi  le premier. Et hop ça part tout de suite au galop sauf que je ne sais pas trop si le tout premier croisement doit être pris en compte mais il y a un fossé à droite donc je tourne donc à gauche au premier chemin . Udyle m’a fait un virage à l’équerre avec changement de pied enfin je ne l’ai pas vu mais j’ai bien senti. Au dernier croisement j’en connais une qui a bien senti l’écurie pas très loin j’ai bien mis 20m pour l’arrêter. Les autres arrivent derrière y compris un cheval sans sa cavalière qui n’avait pas re sanglé. Pas de bobo mais nous nous apercevons que personne n’a pensé a vérifier le sanglage, pas très professionnel tout ça. Retour au gîte comme il n’est pas très tard nous allons nous délasser dans la piscine.

L'est chouette la dernière tof' .