Randonnées pédestres et hippiques (pour Lag) / Balades

Entre les deux concerts de Metallica, je me suis rendu au très beau parc du château de Courances dans le département de l'Essonne. Un lieu apaisant et bucolique. Idéal pour se ressourcer !!!








































































Le jardin japonais.

Très vert, très sympa, belles tof' ... Pas de OBI sur l'avant derniere , dommage .

Histoire d'enchainer, belle partie de manivelle en solo ce matin . Grosse patate, 71 bornes les doigts dans le nez ... Je veux surtout dire que je suis monté à la "Maison d'Izieu", je m'y arrete de temps en temps pour faire une pause, c'est toujours une émotion certaine quand on sait ce qui s'est passé là bas pendant le régime de Vichy .
https://www.memorializieu.eu/

RANDO NATURE  Les Étangs de Grand-Voyeux (77), 28/5/23

Congis sur Thérouanne est une petite bourgade sans charme particulier sise à une petite dizaine de kilomètres de Meaux. Son seul attrait réside sans nul doute dans cette église Saint Rémi datée du XIIIème siècle et le très beau château du Gué (devant lequel nous ne passerons pas).

Aujourd'hui, c'est le "Chef", c'est Jean-Marc qui, ainsi que l'ont fait et le feront encore, les dynamiques animateurs des Drôles en Groles, rappelle les règles de sécurité au contingent des vaillants randonneurs qui vont devoir affronter la forte chaleur qui se fait déjà sentir.

Allez hop, c'est parti pour un premier tronçon qui s'avère très boisé nous faisant traverser ainsi la Réserve Naturelle du Grand Voyeux, lieu de villégiature où s'ébattent tour à tour grues, cygnes et hérons qui, chacun de leur côté, viennent de donner naissance à une superbe progéniture. Ainsi, et ce, grâce à un observatoire bâti pour contempler le ballet de ces magnifiques volatiles, chacun d'entre nous reste coi devant cet attendrissant spectacle. L'ensoleillement exceptionnel de cette matinée dominicale confère au lieu une atmosphère apaisante et magique à la fois. Cela suffit de fait à nous donner du courage pour la suite de notre périple.

























Nous laissons ces chers volatiles à leurs affaires et poursuivons notre route et ce, dans un cadre enchanteur. Nous passons ensuite près de l'Usine Elévatoire de Villers Lès-Rigault sans pour autant bien la distinguer, une usine dont la fonction première fut en 1886 d'effectuer le pompage dans la Marne pour parfaire le débit du canal de l'Ourcq en période d’étiage.

Malgré la chaleur qui se veut être plus pesante alors que le soleil atteint bientôt son zénith, la cadence des Drôles (que rien ne rebute) au moment de franchir la Marne s'avère bien soutenue jusqu'à Isles-les-Meldeuses. Après avoir traversé la voie ferrée, non loin de la petite gare de la ville, quelques randonneurs férus d'histoire sont accueillis par une paroissienne fort aimable lors d'une brève halte dans une charmante église romane pour une fois ouverte.













Il est ensuite temps de rejoindre nos camarades qui ont pris une longueur d'avance et ce, en direction Germigny l'Evêque distant de quelques kilomètres. Pour atteindre notre but, nous traversons une autre voie de chemin de fer que nous franchissons sans crainte, n'omettant pas de jeter un oeil au très ancien passage à niveau rouillé, une sorte de témoin d'un autre âge en quelque sorte. Sans nostalgie aucune, nous trouvons cela superbe.

Ce qui suit, s'avère être une sorte de soulagement pour tout randonneur qui se respecte lorsqu'il fait chaud. Enfin, de l'ombre !!!!!! En effet, une longue étendue boisée particulièrement rafraichissante nous accompagne jusqu'à Germigny l'Evêque.

Celle-ci d'ailleurs se révèle être une bourgade de caractère située sur une des boucles de la Marne. Le site idéal est ainsi tout trouvé pour se restaurer. Ce sera là où chacun s'assoira nonchalamment pour profiter du superbe cadre qui nous entoure ainsi que du rhum arrangé de l'ami Christian. C'est la tradition !!!!!!!!!!!! Et une tradition, ça ne se perd pas.......





























Jean-Marc en excellent coordinateur qu'il est, rappelle à ses ouailles qu'il est temps de prendre congé de Germigny l'Evêque alors que certains des Drôles, lovés dans l'herbe à peine taillée, profitent encore d'une petite sieste réparatrice bercés qu'ils le sont par une douce brise printanière.

Il ne nous reste que 6 petits kilomètres à parcourir pour revenir à notre point de départ. Sous un soleil de plomb, nous atteignons Varreddes dont la seule particularité notoire est d'avoir en son centre une église dédiée à  St ARNOUL (sans « T » ni « D »), premier patron paroissial de Varreddes et St Vincent, deuxième patron.







Entourés par le canal de l'Ourcq à gauche et la Marne à droite, nous nous acheminons tranquillement, la fatigue se lisant immanquablement sur le visage des Drôles, vers Congis sur Thérouanne. En dépit de cette soudaine forte chaleur à laquelle nous n'étions plus habitués, nous achevons notre aventure campagnarde, protégés que nous sommes par un sous-bois très dense qui, ceci dit, nous offre la possibilité d'admirer une dernière fois quelques jolis points de vue.

Quel plaisir d'avoir profité d'une magnifique randonnée certes très chaude qui nous a fait cependant découvrir de superbes sites le tout dans une ambiance conviviale. Merci aux Drôles !!!!!!












L'intraitable garde-champêtre de Congis.

Salut les randonneurs....
Je me suis (enfin) mis au travail.

Vendredi

Après une cession à Chambéry me voici à rouler pour arriver au plus vite à Echcalas, j'ai quand même pu m'arranger pour commencer cette journée plus tôt ça me permet de traverser Lyon un peu (juste un peu) avant les bouchons . Maudits soient ces touristes qui profitent comme moi de ces longs weeks end pour aller s'amuser. Finalement je ne m'en suis pas trop mal sorti et j'arrive dans les temps pour les préparatifs.
Ça ne tarde pas, Xavier me file la première mission, aller chercher mon compagnon de rando au paddock, Il est assez facile à reconnaître, sa stature est plus proche de l'horloge comtoise que du réveil de poche et je me retrouve devant Figaro comtois imposant en me demandant ce que ça fait de monter sur une pareille bestiole. En attendant je plonge mes doigts dans sa chevelure blonde et lui prodigue un gros câlin histoire de mettre bien avec lui. Il rechigne un peu pour quitter son pote (comtois aussi) mais à force de persuasion j'arrive à le convaincre de me suivre. Me voici convoyeur de cheval de trait, brossage et préparation du gros, pendant ce temps les autres randonneurs arrivent, , dans le désordre et avec ma mémoire défaillante, Xavier et Morgagne, Virginie, Michel notre doyen, Raph et Mimi Cracra qui semble bien remise de ses déboires du Beaujolais, Coco, Nathalie, Leylou et Hugo nos deux benjamins, Loïc nous rejoindra à l'arrivée. Les chevaux sont dans le camion (et la remorque de Raph) et c'est parti. J’hérite du rôle de taxi pour Michel et nos deux jeunes. Un seul petit embouteillage et pas mal de kilomètres plus tard nous somme arrivés à Lesbineyres petit village super bien entretenu à tel point qu'on a l'impression d'être dans un décors de Hobbits. Accueillis par Mamé nous installons les chevaux, paddocks individuels, depuis les mésaventures du « Bodopido » nous prenons nos précautions, il y a un ruisseau juste à côté du coup l'eau ne sera pas vraiment une corvée. Tout le monde est installe du coup nous allons nous occuper de notre couchage sur des matelas individuels, les plus chanceux comme moi on droit à un lit pour les autres ce sera par terre. Apéro dînatoire et je mélange allègrement les prénoms mais chez moi c'est un état permanent.

Samedi

En tout cas j'ai bien dormi et l'insomniaque à réussi à ne se réveiller qu'à 6h 00 Petit déjeuner en commun et ouverture de la chasse par Lolo qui remédie à une panne de WC. C'est pas tout ça mais il faut s'occuper des montures, direction les paddocks avec le champ des grillons pour nous tenir compagnie,et je me retrouve devant ce « Gros tata » qui semble d'un calme olympien alors que jeme demande bien ce que ça fait de chevaucher une aussi grosse bestiole.  Traversée du village à pied avec vu sur une petite cascade bien aménagée comme le reste et nous voilà sur le dos de ces braves bêtes. Monter un cheval de trait c'est une première pour moi mais ce brave Figaro est brave comme tout et me voici sur ce gros pépère tout confortable.   Figaro est un cheval d'attelage donc son allure favorite c'est le trot et moi je rame à essayer de le garder au pas même si son trot est confortable. Pas facile parce qu'il ne répond pas tout de suite habitué des mors d'attelage qu'il est. Autre particularité de mon Fifi c'est qu'il trébuche souvent et je vais parfais me retrouver en difficulté à un tel point qu'il s'en carrémént mis à genou sur un chemin et que tout lemonde a bien cru que j'allais faire la culbute (moi aussi d'ailleurs) Première allure, tout le mode part au trot sauf le gros qui me fait un galop sans prévenir, bref moment de panique mais ses galops sont sympas, il faut dire qu'à nous deux sur la bascule la tonne n'est pas loin. Arrivée dans la forêt j'adore le bruit feutré des sabots sur le sol meuble, ce sont ces moments magiques qui me font adorer les randos. Petit passage au lac de l'oeuf, Virginie nous explique qu'il doit son nom à sa forme ovale vu des airs mais c'est devenu une tourbière. C'est Leylou qui se trouve chargée denous guider mais nos deux jeunes sont des habitués du treck nous pouvons avoir confiance. Petit pique nique fourni par Mamé qui se retrouve bombardée intendante. L'après midi se passe pas mal sous les bois avec une petite incertitude sur le parcours mais c'est vite résolu, juste un petit passage hasardeux le long d'un champ labouré et c'est le retour au gite avant l'orage qui menace, Xavier se retrouve bombardé paysagiste avec la tondeuse pendant que nous faisons un peu de rangement et c'est la détente sur la terrasse. Ce soir saucisses aux lentilles (lentilles du Puy bien sur) et soirée Coinche, ça faisait des siècle que je n'avais pas joué.

Dimanche

Grosse journée en vue donc départ de bonne heure. Traversée du village décidement c'est un vrai jardin d'agrémént, un vrai régal pour les yeux. Comme hier, nous nous régalons des paysages de Haute Loire avant de nous retrouver sous les arbres. Des départs au trot sans prévenir et je rame pour essayer de garder mon Figaro au pas , j'ai même droit à deux galops comme ça sans prévenir mais je gère,Pour les montées par contre il a bien du mal mon gros Fifi mais une fois en haut il rattrape (au trot bien sur) Une grande ligne droite à la lisière de la forêt avec une vue sue la vallée de l'Allier au loin. Une ligne droite c'est bien pour le galop bien sur mais cette fois je gère mon « Gros Fifi » quelques kilomètres le long de cette forêt pour arriver au col du Bouchet pas loin du lac du même nom. Il était prévu de manger au bord du lac mais le ciel devient vvraiment menaçant du coup nous filons vers Caires en espérant passer à travers les gouttes mais ça semble mal barré. Au centre de cette petite ville il y a un grand terrain communal où nous nous installons pour le repas tout en regardant anxieusement les gros buages noirs qui arrivent. Et hop on remet les impers ne serait ce que pour se protéger du vent qui a bien rafraichit l'atmosphère. Toujours avec cette pluie menaçante nous nous remettons en route avec le souvenir de cette rando en Beaujolais où nous avions finis trempés mais la pluie ne nous atteindra pas du coup nous finissons sous le soleil Je galère pour retirer et replier mes fringues sans descendre de cheval bon, j'attache tout ça comme je peux à la selle et ça tiendra tant bien que mal jusqu'au bout. C'est quand même bien fatigués que nous rentrons au gite, 32 kilomètres quand même. Ce soir Mamé nous a préparé une blanquette, j'en ai repris deux fois.... Ah oui coinche jusqu'à point d'heure.

Lundi

Je doit être le premier réveillé, ce matin c'est la grasse matinée du coup je vais remplir les seaux d'eau pour les chevaux. Bien sur Figaro a renversé le sien, (il va m'en renverser trois ce matin) un peu de foin parce qu'ils ont l'air d'avoir faim et c'est le petit déjeuner avant cette dernière étape. Pas de folies ce matin juste un petit tour d'une dizaine de kilomètre pour finir ce grand week end en beauté. Avant de partir Xavier fait monter Mamé sur le cheval, avec Virginie il y a trois générations sur la photo ; Traversée du village et promenade aux alentours, je me régale de ces paysages, et j'oublie aussi de préciser que les grillons sont toujours là, ils ne nous ont pas quitté de ces trois jours et c'est un vrai régal. Ballade bien tranquille qui nous emmène jusqu'à midi et nous posons les chevaux avant d'aller finir les reste et de ranger la maison, C'est le retour je file devant avec mes passagers je n'ai pas trop envie de traînasser derrière le camion alors je double allègrement et nous n'aurons qu'à attendre au haras. Une fois les chevaux descendus j'emmène le « gros retrouver son copain, Impressionnantes les retrouvailles et j e dépêche de lui enlever le licol parce que les retrouvailles de ces deux copains sont impressionnantes, c'est pas le moment de se faire marcher dessus. Et voilà je dis au revoir à toutle monde et je retourne dans mon monde de chevaux mécaniques.







Bien fatigué mais heureux

Merci cher Lag

C'était dimanche dernier. L'association des Drôles en Groles, organisait un pique-nique qui allait clôturer cette superbe année d'aventures pédestres. Le Déjeuner "presque sur l'Herbe" était bel et bien de retour.

Le soleil était au rendez-vous, la chaleur aussi mais cela n'a pas dissuadé nos vaillants randonneurs de se réunir autour d'un apéro convivial scellé par le discours de notre présidente bien-aimée, Mylène, ravie d'avoir passé une année haute en couleur.

Le lieu ? La base de loisirs de Champs sur Marne se veut être un site uniquement réservé aux habitants de la Seine St Denis (93). Celle-ci-dévoile un paysage apaisant tirant sur le bucolique.

Instant de partage (une nouvelle fois, le rhum arrangé de Christian rencontrera un franc succès), franches rigolades et desserts délicieux émailleront cette magnifique journée.

L'année prochaine, nous serons là.

Le rhum c'était avant ou après la rando? Parce que ça coupe les pattes.

C'était en général au milieu.......

Des photos nazes de la sortie en chartreuse d'hier :

Rien ne nous prouve que le mec qui a posté juste au dessus, est celui qui a accompli cette remarquable prouesse. Bravo au vélo !!!!!!!!!!

Tu veux voir mon bronzage ?

Stephs

Avant la déferlante Phil sur son périple Poitevin avec 51 photos et 5 pages   , en voici 3 de la sortie de vendredi . La 1ere est prise juste en dessous du sommet du Col du Coq . La 2eme est un aperçu de la montée . La 3eme un panorama du massif de la Chartreuse pris sur le chemin du retour . Phil, à toi .

Merci Steph. En ce qui me concerne, ce n'est pas une randonnée pédestre mais plutôt un p'tit séjour qui avait pour but de requinquer la petite famille.

Dimanche

Rituel des randos, la valise est prête, j'ai fait le plein de la Gafmobile, vérifié les pneus, je suis paré pour cette nouvelle aventure. Premier arrêt à Givors pour prendre un Blabla car, (ça fait aussi partie de la routine) le gars est bien sympa, il va sur le mont Lozère retrouver des amis bergers du coup je le pose un peu avant Mende il ne lui reste plus qu'une vingtaine de kilomètres à faire en stop et moi je me remémore la première rando Cévennes et la nuit à la station de ski. Je continue par Mende et je m'autorise le col de Montmirat que je connais pour l'avoir  pris avec le camion, il faut avouer que ça va mieux en voiture ne serait ce que pour le gabarit. Ispagnac, je trouve l'hôtel sans difficulté, merci Map  et la présence de vans dans le champs juste en face me laisse penser que je ne suis pas le premier même si je ne vois pas de cheval. L'équipe Rouchy arrive un petit quart d'heure plus tard, Steph et Seb accompagnés de Sophie compagne de la rando de l'année dernière et Clément qui va assurer l'intendance. Anne et Céline reviennent de promenade et l'équipe est  au complet. Steph nous offre une tournée avant de retourner à Chalinargues et nous faisons connaissance. Anne et Céline sont deux profs d'équitation qui viennent pour faire la reconnaissance des 160 km de Florac, avec Seb je vais me retrouver entouré de profs, j'ai intérêt à avoir une bonne position moi.

Merci Lag.

Lundi

Petit déjeuner avant la mise en route. Céline nous expose son nouveau concept d'apprentissage de la bonne position avec un collier électrique comme pour les chiens et une impulsion quand on n'est pas bien droit... Promis je serai bien en position toute la semaine. Le premier départ est toujours un peu fébrile, il faut tout ajuster sangles étriers et tout le reste  mais avec Seb ça va vite, tout est pratiquement prêt et je me retrouve avec Chanel jument marron (on dit bai ça fait plus cavalier) de son état et têtue comme je le découvrirai plus tard. Traversée d'Ispagnac à pied sous les regards émerveillés des enfants et nous montons en sortie de ville, Ça commence bien la vallée du Tarn est magnifique et si l'on excepte l'arrivée à Florac où nous longeons les HLM nous ne verrons que des beaux paysages de toute la semaine. La traversée de Florac s'effectue au pas mais sur les chevaux ce qui nous vaut encore un élan de curiosité surtout quand nous sommes obligés de couper la queue devant la boulangerie. A partir de là nous prenons l'ancienne voie ferrée qui allait de Florac à  Alès. L'avantage c'est que nous ne risquons pas de nous perdre puisque la voie est toute tracée (si j'ose m'exprimer ainsi) l’inconvénient c'est juste un pont suspendu pour passer sur la route, vu comme ça tangue mes chevaux ne vont pas aimer. Demi tour et eu trot pour rependre un notre chemin qui s'avère sans issue puis un autre demi tour pour un autre chemin sans issue lui aussi... Fin de la rando et retour au bercail ? Mais non grâce à cette merveilleuse invention qu'est  le téléphone (surtout portable) Seb contacte des amis qui nous donnent la solution, un petit peu de pas le long de la route et nous retrouvons ce chemin de rando qu'est devenue la voie ferrée. Juste avant Saint Julien d'Arpaon nous retrouvons Clément qui a tout préparé, un premier déjeuner à table à la Rouchy. Petit bémol mon inducteur qui ma bien handicapé au début de l'été vient de se réveiller et je me demande si ça ne va pas empirer. Cet après midi nous quittons le GR pour nous enfoncer sous les couverts, les mouches, taons et autres insectes semblent tomber amoureux de nos montures et Chanel se retrouve environnée de bestioles et visiblement elle n'aime pas ça. Nous restons en forêt pratiquement jusqu'à la fin de la journée avec les passage devant un grand centre équestre bien connu des amateurs d'endurance et nous finissons à Barre des Cévennes le chevaux sont parqués plus bas et mon inducteur me fait des misères (si j'avais bien réglé mes étriers aussi)  Clément me prend en pitié et me remonte du paddock au gîte dans le fourgon. Sophie me propose un traitement efficace selon ses dire, on va voir demain. Pour l'instant il faut penser à se nourrir et la restauration n'a pas beaucoup changé depuis ma dernière rando, pas très végan mais bien bon surtout l'omelette aux cèpes et la daube de sanglier à qui Sophie a fait honneur (moi aussi hein) et n'oublions pas l’île flottante maison qui me change des carrés industriels pré découpés des restos routiers.

Mardi
Petit déjeuner comme d'habitude mais je dois penser à prendre mon traitement même si j'ai un peu moins mal qu'hier grâce au Doliprane.  Comme hier nous avons droit à une traversée à pied puis nous montons enfin sur nos braves montures. L'ordre de marche est établi Anne et Céline devant, Seb suivi de Chanel qui a fait montre de son mauvais caractère et qui se retrouve avec une interdiction d'approcher les chevaux des filles et bien sur Sophie la contemplative en fin de course. Nous sommes sous les ombrages ça attire les mouches et Chanel n'aime pas ça (les autres non plus d'ailleurs) j'arrive bien à écraser un taon de temps en temps mais il en reste toujours de ces sales bêtes.  Un petit galop en bordure de forêt mais Chanel se trouve handicapée avec ses grandes jambes si bien que j'alterne trot et galop mais c'est assez facile à gérer. Point positif, le traitement de Sophie semble efficace mon inducteur ne se pratiquement plus sentir. A force de monter nous finissons sur les estives où officient plein de marcheurs et nous profitons même de la gentillesse de certains pour faire une photo de groupe près d'un abreuvoir. Du coup nous passons le col de Faïsse d'où nous pouvons voir Barre des Cévennes au loin. Redescente par la route que nous faisons à pied il n'y a qu'un kilomètre selon Seb et 12 ou 15 selon moi même (mais j'exagère peut être un peu) et nous retrouvons Clément qui nous a trouvé un coin à l'ombre. L'après midi sous les arbres à monter régulièrement. Et ça papote devant, les trois profs parlent boutique et endurance alors que je me contente d'essayer de rester sur Chanel qui montre ostensiblement que les mouches et les taons ça commence à bien faire. Longue  conversation  avec Sophie, Sophie qui travaille dans la recherche médicale est capable de lire la composition de tout ces noms bizarres qu'on voit sur les boites de médocs mais en plus elle sait à quoi ils servent. De sa position d'enseignante porte un regard sans complaisance et assez pessimiste sur cette génération d'après COVID. J'avoue que même si nous ne jouons pas dans la même cours, (ses candidats sont censés accéder à de hautes fonctions dans la recherche) mes candidats routiers ne sont pas plus volontaires et je suis aussi inquiet qu'elle sur l'avenir de nos professions. Si l'on excepte un envol de casquette de Seb provoqué par Céline, nous nous contentons de monter tranquillement sous les arbres. Moi je me régale de ce paysage qui peux sembler monotone mais j'ai déjà dit ailleurs que j'adore les forêts. De moins en moins d'arbres et de plus en plus de promeneurs, nous arrivons au sommet du mont Aigoual qui est bien fréquenté. Une promeneuse bien sympathique fait une photo de groupe et nous pouvons profiter du panorama  et si les filles cherchent vainement le Puy de Dôme on peut voir Barre des Cévennes ce qui nous permet d'apprécier le chemin parcouru. Le temps brumeux nous cache les montagnes lointaines comme le Ventoux mais ça reste grandiose. Dernière descente, d'abord sur la route puis par un chemin caillouteux, le cheval de Seb glisse occasionnant une chute spectaculaire mais pas de bobo pour notre Seb. Arrivés à Espalion par la piste de ski de fond, les chevaux sont parqués face aux chambres et après s'être bien occupés d'eux nous partons manger au centre du bourg

Mercredi

Départ du village pour être assez rapidement sous les arbres ce qui nous procure un peu de fraîcheur même si la canicule ne s'est pas encore installée ici. Pour les mouches par contre, elle sont bien là. Ce matin nous restons à couvert et Seb gère son boulot du haut de Tafrouka Seb est certainement l'inventeur  du télétravail équestre et si on arrive à créer une race avec un port USB on   va le retrouver toute la journée avec un ordi sur le cheval.  Toujours sous les arbres avant  d'arriver à Meyrueis, un cirque s'est installé pas loin du gymnase et nos chevaux ne semblent pas enthousiaste à l'idée de faire copain avec les lamas qui sont parqués le long du chemin mais nous nous installons un peu plus loin dans le parc entre rivière et gymnase. Toujours aussi efficace Clément qui a tout préparé nous attend dans le parc le long de la rivière, un petit tour pour abreuver les chevaux et nous mangeons tranquillement quand arrive un autre groupe de cavalier, une petite discussion a près manger nous permet d'apprendre qu'ils sont toulousains et vu le temps qu'ils ont passé à discuter avec Seb il se peut qu'ils aillent faire un tour du côté de Chalinargue. Traversée de la ville , arrêt devant le rond point à la sortie pour faire une photo avec les chevaux, heureusement qu'il n'y a pas beaucoup de circulation, et puis nous prenons un chemin à flanc de coteau, les gorges de la Jonte s’offrent à notre vision et c'est grandiose, d'un versant à l'autre le paysage n'est absolument pas le même. Le chemin est assez large pour ma peur du vide donc ça le fait sans problème à part pour les chevaux qui se cognent tout le boulot. Dernier regard sur les gorges  et c'est l'arrivée sur le Causse Méjean,le préféré de Sophie. Il faut avouer que c'est vraiment grandiose la végétation de steppe et ces amoncellements de rochers, les fameux « chaos ». séance photo en groupe et en solo et c'est parti dans ce paysage un peu lunaire (bon d'accord il n'y a pas d'herbe sur la lune mais lunaire quand même) et je comprends vite la fascination de Sophie pour ce paysage. Je devrais pourtant être habitué  puisque ça rappelle un peu l'Aubrac mais non, même si je suis déjà venu je reste émerveillé par ce que la nature peut nous offrir. Re séance de photo et je me la joue cow boy dans la pampa, Le reste de l’après midi  c'est juste du bonheur dans ce décors de rêve même si je me dis que l'hiver quand le vent balaye le plateau ça doit être un autre  sport. Fin de parcours à pied avec une Chanel qui semble bien pressée d'arriver et je suis obligé de me fâcher un peu  pour qu'elle reste à ma vitesse. Nous sommes au gîte de l'Hom lors de ma première rando des Cévennes j'avais une bonne crève que je soignais au Dolyprane mais cette fois ci je suis en pleine forme grâce au traitement de Sophie. Installation du paddock et c'est parti pour la douche. Le repas est pris avec Alisson fille de notre hôtesse et nous avons droit à l'histoire de la famille et quand je fais remarquer qu'il faut être fou pour aller percher un gros caillou tout rond tout en haut d'un tas de rocher elle m'explique que c'est l'érosion qui a posé  le « rond de la loule » à cet endroit la loule étant une marmite. Le cheval d'Anne s'est échappé en se blessant un peu au passage, il  finira la rando couvert de Bétadine.

Je me régale devant ta prose, cher Lag.