Randonnées pédestres et hippiques (pour Lag) / Balades

steph66 a écrit:

Superbe, mon Steph !!!!!!!!! Par contre, je ne savais pas qu'ils faisaient un remake de Belle et "Stéphastien".....

Ta note n' est pas un remake par contre, 0
@Steph:Merci Steph, surtout la première photo

On ne peut pas vraiment parler de rando pédestre quoique le cheval a marché lui..

Samedi St Ours
Rando Boudon …Tu pètes les boulons




La Gaf mobile est partie en début d’après midi direction le massif Central  (la montagne hein pas le gros du milieu sur ta dernière photo de classe) Je vise St Ours pas loin de Pontgibaud où m’attendent (enfin j’espère) d’autres randonneurs. Voyage sans histoire, même pas une engueulade sur l’autoroute ou à un feu rouge pas un coup de klaxon, rien du tout… Me voici arrivé il y a déjà trois allemands Petra et Stefan un couple de Hambourg et Sybille une bavaroise. Entre deux arrivent Régine et Jean Daniel couple de lyonnais, Eddy le Belge ces trois là se connaissent depuis un bout de temps et Marie Christine résidente suisse au rire communicatif nous rejoint pas bien longtemps après. Hélène qui assurera l’intendance arrive en nous prévenant que Daniel a pété une durite en cours de route enfin c’et le camion qui a pété la durite Daniel va bien lui. Dans son malheur il a réussi à rejoindre une étape de la rando le parcours sera un peu différent mais ça n’aura pratiquement pas d’impact sur la rando. Je vais avec Hélène au point de rupture (de la durite hein) Sur place il y a deux Jean Pierre des habitués des randos Boudon eux aussi donc nous parlerons de Jean Pierre 1 et de jean Pitou. Les chevaux vont dormir sur place  il y a de quoi les héberger puisque ça devait être l’étape du jeudi soir mais au moins ils  dorment en sûreté. Voilà il n’y a plus qu’à faire connaissance et le repas du soir est bien convivial je sens que l’ambiance sera bonne et la suite va me prouver que mon pronostic est exact.

Dimanche Laschamps Orcival
Rando Boudon… Toujours une solution.

C’est parti enfin presque parce qu’il faut d’abord aller à Laschamps retrouver les chevaux, faire un peu connaissance et puis aussi s’occuper de les soigner avant de les seller, je me retrouve avec Pinto qui a l’air bien sympa .C’est la première fois que je me retrouve face à une selle « western » mais les conseils d’Eddy le belge me permettent de m’en sortir à peu près correctement. Bon cette fois c’est parti, d’abord à pied et puis on monte quand même sur les chevaux parce qu’on a payé pour ça aussi, je mets donc en pratique les conseils de Guy en essayant de m’asseoir entre les oreilles et la queue (les oreilles devant hein). Ben voilà un an que j’attends ce moment et je savoure ces premiers instants, On va vite dans la forêt, j’arrive à donner l’illusion d’être un cavalier tant que nous restons au pas. Un passage sur des routes bitumées, Pinto dérape et se fait une entorse, c’est Eddy qui s’en est aperçu et je me retrouve à marcher à côté d’un cheval qui ne finira pas la rando. Bon il reste deux kilomètres avant le pique nique ça ne va pas trop me fatiguer mais je suis vraiment déçu pour ce pauvre cheval et je me demande si je ne vais pas finir la journée dans la voiture d’intendance le temps de trouver une solution. C’est sans compter sur la débrouillardise de Daniel (et la chance aussi) il arrive à me trouver un cheval de remplacement pour l’après midi. En fait c’est l’hébergeur de ce soir qui nous ramène son animal  Malik un selle français d’1m70 au garrot, un vrai monstre. Vu mon niveau de cavalerie je me demande bien comment ça va finir mais  Daniel ne semble pas du tout inquiet. En tout cas je peux compter sur le soutient d’Eddy qui se moque gentiment de moi en disant qu’il a été content de m’avoir connu. C’est reparti et Malik semble sympa quand il est au pas mais avec ses grandes jambes il marche plus vite que les autres et je me retrouve devant tout le monde ce qui ne me rassure pas du tout. Moment fatidique du premier galop et Malik se révèle facile à gérer sauf qu’avec ses grandes foulées je me retrouve en première ligne mais ça le fait et contrairement aux prédictions d’Eddy je vais peut être survivre à cette semaine. Ce soir nous finissons à Orcival chez le papa de Malik, mais le clou de la journée c’est quand nous découvrons un Jean Pierre One complètement déchaîné qui nous a régalé à la fin du repas, il y avait longtemps que je n’avais pas autant ri.

Je suis impatient de connaître la suite, mon Lag !!!!!!!

Lundi Orcival Murat le Quaire

Rando Boudon… fatigue tes arpions.

Ce Matin Malik a eu droit à des chaussures neuves il faut dire que son papa est maréchal ferrant et j’apprends aussi que nous sommes dans le pays de Jean Louis Murat, j’aime bien sa musique mais je n’apprécie pas vraiment le personnage et visiblement les gens du coin non plus. Daniel se débat avec les fournisseurs de pièce pour trouver un gars qui peut refaire une durite ce qui semble mission impossible mais bon on arrive à partir et moi je me retrouve à essayer de ralentir Malik et ses grandes cannes si bien que je fais la rando en tête avec Jean Daniel. Bon les randos c’est beaucoup dans les forêts il faut aimer quand même mais j’adore ça alors tout va bien. Arrêt au lac de Servière avec repas chaud, du poulet et des saucisses le tout cuit à la plancha parce chez Boudon on a l’équipement qui va bien. Les ventres sont bien rebondis les chevaux vont avoir un léger supplément de poids. Départ le long des bois puis demi tour parce que ça ne passe pas et on se retrouve au bord du lac à fréquenter les pêcheurs dont un qui essaye désespérément de faire obéir son chien. Par un autre chemin à flanc de montagne (putain mon vertige) nous finissons par nous retrouver sur les estives où nous pouvons jouir d’une vue magnifique sur la chaîne des Puys et ses 81 volcans (Je fais confiance à Daniel sur ce coup parce que je ne les ai pas comptés hein). Bon je vous fais l’itinéraire en vrac, Puy de l’Ouir, col de Guéry, col de Saint Laurent et pour finir la Banne d’Ordanche dont nous faisons le tour avant de mettre pied à terre pour la dernière descente ce qui va nous faire quelques kilomètres à pied quand même. Nous avons eu quelques galops j’arrive à maîtriser Malik qui se retrouve handicapé avec ses grandes cannes mais franchement je kiffe ce cheval. Ce soir à Murat le Quaire nous finissons dans un hôtel en altitude pas loin des pistes de ski.

Chouette cette dernière photo ...

Le Malik, c'est une belle bête..... Sinon, tu as eu des nouvelles de Pinto ?

Pinto se repose... audernières nouvelles il allait bien
Bon reprenons.
Mardi Murat le Quaire, La Tour d’Auvergne


Rando Boudon… tous à l’unisson.

. Beaucoup de passage dans des sentiers forestiers, j’adore moi c’est toujours la même chose mais ce n’est jamais pareil je crois que je pourrai passer ma vie dans une forêt. Elle a été longue cette matinée mais nous finissons par faire le pique nique sous les arbres, le temps est avec nous comme il le sera toute la semaine, il est sympa le temps je trouve. Malik a trouvé sa place, en deuxième position juste derrière Jean Daniel et encore il faut que je le ralentisse et bien sur quand Daniel nous fait le coup du chapeau je me retrouve au galop devant tout le monde, moi qui ne suis pas un grand fan du galop tellement j’ai peur que ma bestiole parte en live je me retrouve bien obligé de gérer heureusement que Malik est facile. Faut quand même expliquer le coup du chapeau, Daniel en vrai randonneur a toujours son chapeau australien avec la lanière dedans, quand il le soulève pour passer la lanière sous son cou ça veut dire qu’on va partir au galop. Dans la clairière il s’est amusé, faisant des slaloms et puis un demi tour alors que j’étais en tête forcément je me suis retrouvé dernier mais Malik a géré tout seul pour reprendre sa place de deuxième. Bon j’ai quand même réussi à être en place une fois ou deux hein. Ce sois nous finissons à la Tour d’Auvergne pas loin d’un étang. Nous dormons dans un vieil hôtel du centre ville j’adore ces endroits vieillots au charme désuet.

Mercredi La Tour d’Auvergne Murol.

Rando Boudon… Méfie toi des ponts



On va chercher les chevaux, pas trop dur c’en en pente, préparation comme tous les jours mais il faut bien remonter et le vieux fumeur que je suis paye cash toutes ces années de tabagie, Pétra prend pitié de moi et s’occupe de mon cheval le temps que j’arrive à trouver un peu de souffle et c’est reparti pour une journée à s’en prendre plein les yeux Le long d’une forêt il y a un grand champ et Daniel nous fait le coup du chapeau mais cette fois il y a une bonne longueur et c’est Jean Daniel qui mène la danse au milieu du champ il y a comme un fossé (mais en plus petit) et la je me dis dans le dedans des boyaux de ma tête à moi que, vu que je galope toujours en équilibre j’ai intérêt à y rester en équilibre. C’est bien passé sauf que Malik n’a pas sauté sur la foulée que j’attendais mais c’est passé quand même (et vive les leçons de mise en selle). En haut du col de « je ne sais plus quoi » il y a un resto et une petite fille qui viens à nôtre rencontre fascinée par les chevaux La maman vient la rattraper et nous lui demandons si c’est ouvert histoire de s’en jeter un. Un café bien sur enfin pour moi qui suis d’une sobriété exemplaire Daniel fait monter la petite fille de même pas deux ans sur le cheval et nous pouvons voir « Papy Daniel » promener sa conquête d’un jour qui semble aux anges. Retour en forêt avec le passage d’un pont sauf que les planches ne semblent pas assez solides pour les chevaux donc petit détour par la forêt puis retour sur le chemin avec les chevaux en main tellement c’est raide et c’est reparti pour un tour avec un passage à niveau assez scabreux puisqu’il a fallut passer à pied en levant les sacoches et les étriers tellement là barrière est étroite. Surprise un autre pont nous attend avec le même risque pour les chevaux donc Daniel descend dans le lit du torrent, joue un peu de la scie pour dégager une branche et nous passons tour à tour pour se remettre en selle est passer le torrent en faisant confiance aux chevaux, j’avoue que je reste toujours admiratif des capacités de ces animaux, Malik gère tout ça de main de maître et je n’ai même pas eu les pied mouillés. Avec tout ça nous arrivons au repas après 15h00 mais bizarrement je n’ai pas eu faim alors que mon ventre est réglé comme une horloge. Cet après midi nous avons droit au galop d’enfer dans la poussière je bénis Malik de vouloir être dans les premiers j’ai mangé moins de poussière. Tous ces retards nous font arriver bien tard mais la récompense est au détour d’un chemin, à la sortie d’un virage nous sommes béats d’admiration devant la forteresse de Murol un truc à couper le souffle. Elle se rapproche petit à petit la forteresse (ou alors c’est nous) et nous mettons pied à terre juste au pied de ce château fort pour finir de soigner les chevaux à la tombée de la nuit.. Là aussi nous avons droit au charme désuet d’un hôtel bien calme.

Jeudi Murol Laschamps

Rando Boudon… Rions comme des cons.


Comme hier nous commençons par une montée à pied chevaux en main et comme hier Pétra me sors de misère tandis que je monte à mon rythme d’ancien fumeur. Toujours en tête en compagnie de Jean Daniel nous refaisons le chemin d’hier avant de bifurquer direction le parc des Volcans d’Auvergne. Nous avons droits aux vols des Milans royaux dont un vraiment tout près c’est vraiment impressionnant. Que dire sur cette journée ? Des paysages à couper le souffle, des galops des traversées de forêt … La routine mais quelle belle routine. Ah oui j’ai oublié de parler de cette ambiance entre randonneurs de tout crins piétons vététistes cavaliers tout le monde se salue, à part quelques cons bien sur la courtoisie semble de mise chez les randonneurs. Petit détail à force de monter sur ce grand machin (surtout avec ma souplesse légendaire et mon genou en vrac) je me suis fait un petit bobo à la cuisse. Un peu handicapant quand même mais Jean Pierre One m’a filé des médocs qui semblent efficaces je peux me mettre en équilibre pour les galops. Ce soir nous finissons à Laschamps, Daniel a récupéré la pièce neuve il répare son camion et le ramène à St Ours je le suis pour le ramener à l’hôtel (Daniel pas le camion) Ce soir il y a des randonneurs pédestres mais ils font beaucoup moins de bruit que nous il faut croire que la marche à pied ça donne pas autant de bonne humeur que l’équitation.

Vendredi Laschamps St Ours
Rando Boudon… Arrondi le bidon.

Dernière journée les médocs de JP me font oublier mon bobo et nous partons pour le Puy de Dôme par des chemins forestiers dans une hêtraie aux arbres tourmentés qui me donnent l’impression d’être dans un paysage du Seigneur des Anneaux à ce demander si on ne va pas voir surgir un « Ent » au détour d’un sentier. Comme souvent nous finissons sur les estives avec au pied du Puy de Dôme avec une vue d’enfer sur toute la plaine de Clermont Ferrand et la Limagne derrière. Je fais gentiment remarquer à Sibylle qu’on peut voir les usines Michelin (il font des pneus pour ses voitures) elle s’en fiche royalement elle préfère regarder les troupeaux de moutons et les paysages et je la comprends. Ce midi Daniel a ressorti la plancha pour nous faire des magret parce que les Randos Boudon ne sont pas vraiment anorexiques. En tout cas remonter sur les chevaux après un tel repas ce n’est pas forcément facile mais ça fait digérer. Dernière chevauchée avec ce sentiment d’en finir enfin et d’en finir hélas, Après midi trop longue ou trop courte je ne sais pas trop. Petit plus des Randos Boudons nous avons droit à un galop chacun notre tour un truc en pleine nature et moi le cavalier si peu sur de moi avec tous mes doutes et mes peurs irrationnelles je prends un pied à gérer Malik tout seul. Nous mettons une dernière fois pied à terre on range tout le matériel dans le camion et direction le gîte pour la dernière soirée. Echange d’adresse apéro sur la terrasse, Stefan nous a sorti une bouteille d’un excellent whisky allemand

Samedi St Ours

Ben oui c’est la fin d’une semaine intense je suis levé un peu avant les autres, je regarde le jour se lever et puis après le petit déjeuner nous nous séparons avec des images plein la tête. Merci à tout le monde, Aux « Chevaliers Gothiques » pour leur gentillesse, à la bande des helvético franco belges, aux deux Jean Pierre. Un coup de chapeau pour Hélène qui a assuré l’intendance de main de maître et une petite pensée pour Daniel qui m’a permis d’apprendre plein de choses sur moi-même.
L’année prochaine je ferai certainement une autre rando, je ne sais pas encore où, on verra bien.

Et hop un petit hommage à l'organisateur de la randonnée.

Un récit captivant dans une région superbe, mon Lag !!!!!!!!! Murol et son donjon impressionnant me rappellent tellement de souvenirs adolescents.....
Sinon, tu constateras que j'ai rebaptisé le topic.....

Merci

Confinement oblige je remonte le topic...
Bon si ça intéresse des gens j'ai quelques randos à raconter parce que je les notes pour me souvenir quand je serai dans mon EPHAD.
J'en ai une sympa pas loin de chez Tangmo dans l'Aubrac.
C'est comme vous voule voule hein.

Fais peter, c'est toujours sympa à lire, d'autant plus que je suis dingue de rando' (à pied) ...!!!

A^près manger promis.

Bien sûr qu'on en veut des récits épiques de ta part, cher Lag.

Elle commence bien cette rando, j’ai laissé la Lagmobile devant la maison et je pars avec la voiture de ma femme, clim, régulateur, j’ai mis une pile de CD sur le siège passager et c’est parti…
Aucune difficulté jusqu’à Clermont Ferrand et puis le GPS fait le reste parce que le routier que je suis connaît très peu le Cantal et j’apprends au passage que Montboudif est le village natal de Georges Pompidou. Je trouve facilement le centre il y a déjà du monde sur la terrasse, Les patrons bien sur Annick et Daniel et Isabelle et Yann un couple de bretons ostéopathe et cardiologue. Nous faisons connaissance devant un café bientôt rejoints par Guy 78 ans au compteur qui s’est remis à l’équitation depuis peu de temps après 30 ans d’abstinence. Les deux derniers ne tardent pas non plus Cécile infirmière retraitée et Alain Notaire. L’équipe est au complet on va dire un bonjour au chevaux et je fais la connaissance de Candy jument pie aux yeux vairons elle va avoir l’honneur de me porter toute cette semaine.
Le soir nous faisons plus amplement connaissance et l’ambiance s’annonce sympa mais j’avoue que ces pros de la rando me font un peu peur, j’espère ne pas être le boulet du groupe.
Petit détail anecdotique, on a mangé de la terrine de sanglier et du bourguignon de biche, je sens que cette aventure sera tout sauf anorexique.

Petit déjeuner, moment important et moi qui ai l’habitude de déjeuner en ¼ d’heure dans le camion je dois m’adapter aux vrais petits déj. avec jus de fruit, pain, confiture et même des croissant parfois comme je vais le voir plus tard. Autre caractéristique, on a toujours le temps en rando, ça change du boulot. Chacun prend sa longe et un licol et on va chercher les bébêtes qui vont nous servir de monture et on prépare tout, brossage, sellage comme au club sauf que Sébastien vérifie tout derrière nous. Ah oui je n’ai pas présenté Sébastien, c’est le guide, un gars plein d’énergie et d’entrain qui vient nous rejoindre ce matin je vais vite m’apercevoir que c’est aussi un grand professionnel. Je fais un gros câlin à Candy, je monte sur son dos et nous voila partis pour l’aventure. Le rythme de départ n’est pas trop dur, j’arrive à suivre malgré la marche moins rapide de ma petite Candy qui rattrape son retard avec des petites pointes de trot mais j’arrive à tenir dessus.  Nous quittons vite la route départementale pour aller folâtrer sur les petits chemins auvergnats des petits sentiers avec des murets de pierre de chaque côté qui donnent l’impression que l’ingénieur de l’équipement du coin doit être un Hobbit. Premier arrêt pour manger au bord d’un lac et là je suis épaté, Daniel nous attends avec le fourgon d’intendance et la table mise pour un repas concocté par Annick, moi qui m’attendais à des trucs simple genre sandwiches… je suis sur que ce n’est pas de faim que je vais mourir. C’est reparti sous le soleil qui a un peu oublié qu’on est presque en automne et nous retrouvons nos petits chemins bordés de mûriers aussi mais j’ai attrapé plus d’épines que de mures. J’ai quand même réussi à choper trois noisettes (dont deux véreuses). Fin de parcours à Champs sur Tarentaine dans un gîte sympa. Sébastien montre son savoir faire en changeant un fer à Candy et puis nous lâchons les chevaux dans un champ avant de nous occuper de nous. Ce soir j’ai dormi dans une yourte.

Vivement la suite, mon Lag. Une randonnée gastronomique, quoi de mieux ?

On dort bien dans une yourte et malgré mes craintes, je n’ai pas trop de courbatures, la reprise des leçons du samedi y est certainement pour quelque chose. La routine s’installe, petit déjeuner en discutant tranquillement on s’occupe des chevaux et puis on se met en route sur le coup de 9 h 30, j’avoue que je n’ai pas l’habitude d’un tel rythme.
Reprise de la promenade sous le soleil mais nous marchons souvent à l’ombre comme hier. A midi nous retrouvons Daniel et la voiture d’intendance et nous avons droit au même style de festin qu’hier. Cet après midi nous commençons à monter mais toujours à l’ombre des arbres. En tête on trouve Yann et Guy notre doyen qui entame de vrais dialogues avec sa Suzy à la fin du convoi, Isabelle et Alain parlent d’architecture, un vrai plaisir d’écouter ces deux passionnés et moi je balance mes jeux de mots aussi lourds qu’un camion citerne à Isabelle qui semble un bon auditoire. Les fers c’est un peu comme les ampoules de feux de croisement, quand tu changes un côté tu peux être sur que l’autre coté va faire pareil dans les jours qui suivent et ça ne rate pas avec Candy, j’entends un bruit de sabot différent et la pauvre est en train de déferrer mais avec Sébastien on ne craint rien, il a les outils pour refixer tout ça en attendant de changer le fer ce soir.
Petite nouveauté quand même on monte pas mal cet après midi et nous finissons à Trizac pas loin de 1000 m d’altitude. Les chevaux sont au pré (après le re ferrage de Candy) nous logeons dans les chalets d’un camping ou nous attend la remorque avec les valises (organisation top je vous dis). Avant d’aller manger au village Isabelle m’offre une séance d’ostéo parce que j’ai mal au dos c’est efficace, je n’ai plus mal au dos mais j’ai mal partout ailleurs. Le resto est là haut dans le village à un petit kilomètre du camping mais avec l’aligot du dîner nous n’avons pas eu de mal à redescendre.