Randonnées pédestres et hippiques (pour Lag) / Balades

J'imagine qu'au bout d'un moment, le dos doit en prendre un coup.....

Non le mal de dos il était là avant, j'ai des vertèbres un peu en live.
Je reprends.
Ce matin la pluie est venue nous annoncer que l’été est fini et c’est en sa compagnie que nous allons déjeuner au village, ça vaut le petit footing du matin, retour au camping (en descente hein) et puis nous repartons après avoir sellés nos montures (c’est mieux avec la selle la rando) J’ai emmené un poncho et je vais vit m’apercevoir que ce n’est pas le plus pratique pour se protéger ça vole de partout et ça ne protège pas les jambes. Les vestes de cheval protègent mieux les cuisses mais pour les mollets c’est le même problème. Sébastien a trouvé la solution, veste et pantalon de jardinier (ou de pêcheur). La pluie ne dure pas ou pas en continu donc nous allons marcher entre averses et bancs de brume ce qui donne un autre cachet au paysage. En parlant de paysage ça me change de mes bocages bretons ou vendéens, c’est du plateau d’altitude il n’y a que de l’herbe, Isabelle compare le panorama au Montana et moi aux Highlands (j’ai voyagé moins loin). Les vaches salers nous regardent passer ça les occupe un peu parce qu’il n’y a pas de train dans la région. Retours dans la vallée par un chemin bordé de fougère, dans la brume c’est magique et puis nous enquillons un chemin muletier tout pavé de grosse pierres, pas facile pour les chevaux ni pour les cavaliers parce qu’il faut bien rester vertical pour soulager les antérieurs. Dans toute rando qui se respecte il y a une chute sinon ce n’est pas drôle. Je vais illustre le théorème de la gravitation universelle en oubliant un peu ma verticalité au moment ou Candy fait un arrêt inopiné.  Je joue à Candy Crash Saga en me vautrant sur les dalles, le schiste (ou du basalte j’ai pas bien vu) ce n’est pas ce qu’il y a de plus souple mais je m’en tire sans trop de bobo je vais quand même avoir des bleu. Je comptais sur Cécile notre infirmière mais elle me rétorque qu’elle est en retraite et puis comme elle dit : « le sang ça finit toujours par coaguler » je suis content de ne pas avoir saigné moi. Dans la vallée nous retrouvons l’intendance sauf qu’aujourd’hui il faut déplier le barnum pour manger à l’abri parce que la pluie est revenue. Organisation au top je vous dis on peut manger à l’abri. On repart pour l’ascension du coteau qui va nous emmener sur le plateau de Salers, 1000 m de dénivelé quand même (ce qu’on vient de descendre) pour finir à flan de coteau dans une forêt sur un raccourci du chef sauf que pour passer la clôture on a un peu galéré pour trouver un passage. Nous voici donc sur le plateau de Saler avec nos spectatrices les vaches entre bancs de brume, averses et éclaircies. Sébastien nous propose un petit départ au trot sur un chemin, au bout de trois foulées tout le monde est au galop et je me demande comment un cheval qui vient de se taper une telle montée arrive à trouver l’énergie de galoper. On coupe à travers champs ce qui vaut à Sébastien de jouer le rôle de portier à chaque clôture et puis s on fin par un galop en plein champs en se la jouant cow boys parce que ça fait partie des plaisirs de la rando. Fin de journée à Salers que nous traversons au trot et sous la pluie là ça fait plutôt chevaliers médiévaux dans la vielle ville. Et nous finissons dans un gîte ou, une fois les chevaux dans le pré nous remplaçons la douche froide par une douche chaude. Ce soir comme hier, il faut faire de la marche à pied pour monter manger en ville mais pour le retour l’aligot a été remplacé par une truffade ça aide tout autant pour la descente.

C’est la grosse journée qu’il a dit Seb on doit monter haut et puis redescendre, je le demande même si le fait de rester sur place ne nous ferait pas gagner du temps mais ça ne semble pas le but de la journée. Bon mise en route comme tout les matins on descend dans la vallée et puis on attaque la montée et ça va durer toute la matinée et une bonne partie de l’après midi. Donc nous montons sous un petit temps humide mais pas les averses d’hier. Escale dînatoire en cours de route et on attaque à grimper pour de bon. Vous allez me dire qu’on grimpe depuis ce matin mais là on arrive dans les estives mais on continue de plus belle pour se retrouver dans la montée du col avec les sifflements des marmottes pour nous tenir compagnie. On fini sur les crêtes avec un panorama grandiose on voit jusqu’à… je ne sais pas où mais on voit vachement loin. La route des crêtes j’ai vraiment adoré mais à force de monter il y a bien un moment où il faut redescendre et là, ma peur du vide prend le dessus, une descente tout en rochers avec des marches en plus je me couche bien en arrière avec les pieds en avant comme nous a dit Seb mais je suis pétrifié quand même. En regardant le moins possible en bas j’y vais en faisant confiance à cette brave Candy qui fait son boulot de cheval et elle assure comme une bête. Il y a un replat je pense être tiré d’affaire mais non, c’est encore pire après et là, je laisse tomber mais Seb pousse un coup de gueule, je dois bien y aller et Alain me tient compagnie pour m’encourager, Cécile me fait promettre de lui filer ma part de mille feuilles ce soir si j’arrive en bas et nous finissons par rejoindre la route du col mais il faut bien retrouver les sentiers équestres et, bien sur ça redescend bien et, contrecoup de la peur de tout à l’heure, je ne gère plus rien alors que nous sommes sur de l’herbe et je fais la descente à pied comme un débutant. Fin de journée plus calme et nous finissons à Mandaille dans un hôtel resto dont la spécialité est le mille feuille mais moi je n’y ai pas droit. Inutile de préciser que j’ai eu du mal à m’endormir ce soir, j’ai encore les images du vide dans la tête.

Aaaaargh !!!!!!!!!!!!!!!!!! J'aurais flippé grave, moi qui ai peur du vide......

Sébastien me l’a promis ce sera moins dur aujourd’hui même si nous allons encore monter sur les crêtes mais ce sera plus facile. C’est parti et nous attaquons tout de suite la montée vers les crêtes si bien que nous ne restons pas longtemps dans la forêt. Nous sommes vite à flan de coteau avec une vue magnifique. Candy fait son boulot de cheval avec un stoïcisme à toute épreuve en ne pensant qu’à brouter à chaque arrêt et moi je stresse pour deux, un vrai travail d’équipe. Nous arrivons à Super Lioran enfin un peu au dessus des télésièges mais ça monte encore alors que je me vois bien redescendre à ski mais on risque  d’attendre encore un bon moment pour avoir de la neige. Et ça monte régulièrement à flan de coteau les chevaux marchent entre les bruyères et les myrtilles, la vue est magnifique et j’arrive à en  profiter un peu quand même mais j’évite de regarder en bas. Yann caracole en tête suivi de Guy que rien n’inquiète, il a d’ailleurs gagné son surnom de Mr le Compte que Yann lui a donné à cause de son manteau de pluie. En parlant de pluie elle nous a lâché un peu déjà qu’il ne fait pas bien chaud là haut… Nous arrivons au col de Cabre 1528m mais il faut monter encore et toujours à flanc de coteau en faisant le tour du cirque avent de changer de vallée. Alain me chambre gentiment mais j’assure même si je n’aime toujours pas le vide et un bâtiment que j’avais repéré au début de la montée me semble de plus en plus petit là bas tout en bas dans la vallée (lon la). Quelques difficultés en cours de route, rien de bien méchant sauf à un moment ou Seb nous enjoint d’attraper la crinière du cheval au niveau des oreilles, le coup de cul de Candy nous propulse d’un coup et je ne suis pas prêt d’oublier cette sensation de légèreté. Finalement nous arrivons à la Brèche de Roland à plus de 1600m mais la descente est beaucoup plus facile qu’hier du même genre que là où j’ai lâché prise, je dois assurer et me racheter au moins à mes yeux. Derrière Alain j’assure, je suis bien calé pieds en avant sur les étriers, j’essaye de rester vertical et je suis Alain en gérant la trajectoire en corrigeant Candy quand elle ne suit pas les autres. Une demi heure plus tard nous sommes à table sou s le barnum parce que la pluie est revenue. Avec le vent on se les gèle un peu mais je m’en fiche, oubliée la peur d’hier, j’ai réussi j’ai un peu l’impression d’avoir franchi une étape, je suis tout simplement heureux et ce passage restera dans la mémoire. La fin de la journée semble plus fade alors que nous avons quand même franchi un autre col mais tout semble facile maintenant. Ce soir nous sommes à Cheylade encore un hôtel et encore un bon repas.

Phil a écrit:

Aaaaargh !!!!!!!!!!!!!!!!!! J'aurais flippé grave, moi qui ai peur du vide......

Mais j'ai flippé à mort.

Dernière journée, finies grosses difficultés on va faire dans le calme pour rentrer à Montboudif, deux vallées à passer ça va monter et descendre mais dans le calme un peu comme mardi. Yann et Guy sont toujours devant mais Sébastien reprend la tête dans les petits sentiers forestiers, on sort de la vallée pour replonger dans une autre, la pluie nous laisse un peu de répit et nous profitons du paysage pour la dernière fois. Une vallée ça veut dire une monté pour en sortir et, bien sur une descente pour aller dans la suivante mais je gère maintenant. Isabelle se moque gentiment de moi Cécile et Alain ferment la marche en discutant architecture et c’est toujours un  plaisir de les écouter. Un dernier plateau avant de descendre à Condat que nous contournons en traversant la rivière, Seb m’avertit que c’est la dernière descente et puis nous piquons un dernier galop avant d’attaquer la montée vers Monboudif. J’ai un sentiment bizarre en arrivant, content d’être arrivé mais un peu frustré d’avoir déjà fini cette semaine riche en émotions. Les chevaux sont attachés devant les box on soigne leurs bobos et on range tout le matériel. Un dernier gros câlin à Candy et on lâche les animaux dans le champ, ils s’éloignent sans un regard, c’est peu frustrant je trouve. Ce soir tout le monde a des souvenirs plein la tête on s’échange les adresses et on prend rendez vous pour une hypothétique rando l’année prochaine si mes finances le permettent j’y serai.

Dernier déjeuner, pas de cheval à seller la rando est vraiment finie. J’enfourne mes affaires dans la voiture et je rentre chez moi avec plein de souvenirs. J’ai rencontré des gens géniaux, un guide d’exception, j’ai réussi à suivre le rythme. Merci Cécile, Guy, Yann, Isabelle et Alain pour votre soutien, merci Sébastien pour m’avoir obligé à surmonter mes peurs, merci Annick et Daniel pour votre logistique, merci la vie.
En rentrant je suis allé faire une photo du buste de Pompidou qui fut un des rares présidents honnêtes de notre république.

Merci pour ce superbe compte-rendu, cher Lag. Par contre, étonnamment concernant Pompidou, celui-ci n'est pas enterré dans son village national mais à Orvilliers là où il résidait jusqu'à sa mort en 1974.

De ce que j'ai lu il n'a passé que les premières années de sa vie à Montboudif

Very nice .

Et attention vous ! C'est fini les randonnées !!

La prochaine est (était) prévue en septembre.
Je croise les doigts

Un idée de cadeau pour Lag

Et la c'est le retour de vacances Lag a raté un virage

Bien belle review, merci Lag

Merci d'aimer mon tissus de délires je vous promet une autre rando demain.
(aujourd'hui j'ai la flemme)

Ca fait du bien

Je suis content que ça vous plaise , j'avais plutôt peur de lasser tout le monde avec ma passion.

Lag a écrit:

Je suis content que ça vous plaise , j'avais plutôt peur de lasser tout le monde avec ma passion.

Non superbe photos et reportage et ici personne te reprochera cela Phil étant un habitué de ce genre de reportage avec de BELLES ET GRANDES photos

Bon je remets le couverts. C'était ma deuxième rando je commençais à être habitué.

J’ai bien coché la liste de ce qu’il faut emmener, fringues de rechange, la bombe et les gants, l’appareil photo des tas de trucs qui peuvent servir et puis une bonne pile de CD parce que faut pas déconner non plus. La route je la connais bien pour l’avoir souvent parcourue en camion mais ça reste une des préférées au niveau paysage. Après Mende je bifurque vers le Causse de Sauveterre et bien sur je me paume parce que j’ai voulu me la jouer grand routier sans consulter le GPS et je me retrouve à Sainte Enimie ce qui me vaut une visite des Gorges du Tarn pour le même prix. Je finis quand même pas me retrouver à la bonne adresse et je retrouve léquipe presque au complet il ne manque plus que les bretons.
En parlant de bretons, le noyau de base reste celui de l’année dernière, nos deux bretons Isabelle et Yann, Alain le notaire et notre doyen, Guy et ses 80 ans. Il ne manque que Cécile mais une mauvaise chute de cheval nous en a privé. Les nouveaux, 4 alsaciens Christine, Murielle Agnès et son Christophe de mari, nos deux bretons arrivent en dernier avec Odile une de leurs amies qui vient compléter la bande. Ben voilà l’équipe est au complet, dix cavaliers plus Sébastien qui va faire le guide,  ses parents Annick et Daniel vont assurer l’intendance.
Repas dans la bonne humeur, visiblement les deux noyaux sont faits pour s’entendre et les éclats de rire fusent déjà. Vite au dodo il faut être en forme demain

Very very nice ...

Sympa la crève qui pointe le bout de son nez juste quand je suis en vacances, j’ai reniflé toute la nuit et selon les dires d’Alain, j’ai bien ronflé aussi, ma réputation est ainsi établie dès le départ. C’est le premier jour alors ça traîne un peu pour se mettre en route, il faut attribuer le matériel à chacun mais nous arrivons quand même à partir et je me retrouve sur le dos de Candy qui m’avait déjà porté l’année dernière. Nous partons  sous la bruine du matin mais je suis protégé par le superbe imper d’équitation que m’a offert Isabelle, il faut dire qu’elle avait vu peu grand pour son Yann de compagnon mais moi il me va comme un gant (plutôt comme un imper). Au  pas le long des gorges du Tarn mais il va falloir descendre dans la vallée sur un chemin en lacet mais assez large pour que je ne me fasse pas dessus. En bas nous avons droit à la traversée du Tarn au niveau de Castelbouc petit village littéralement encastré dans la montagne et c’est la remontée sur une piste en rocher pour commencer avec pas mal de passage en équilibre, ça vaut une mise en selle de club ce genre de truc et je pense que c’est un truc de Seb pour éliminer les faiblards moi qui me remet tout juste de la séance de mise en selle de samedi, je me demande si je vais faire partie des survivants. En parlant de survivant ce n’est pas de faim que je vais mourir parce que l’intendance est du style « Made in Rouchy » avec Annick et Daniel aux étapes. Cet après midi nous traversons le Causse Méjean avec le vent pour nous tenir compagnie, j’adore ces paysages de steppe on a un peu l’impression d’être dans les grands espaces comme les cow boys sauf qu’ici les vaches sont remplacées par des moutons mais nous avons droit à la visite d’un patou qui nous fait gentiment comprendre qu’il ne faut pas trop s’approcher des ses moutons à lui. Ouaf ouaf nous dit il avec conviction mais il nous laisse passer quand même il a du trouver qu’une troupe de cavaliers ça fait beaucoup à manger pour un seul toutou. Nous finissons dans un petit hameau presque au bout du causse c’est impressionnant cette différence, de terrain, un petit creux où la terre peu s’accumuler et on se retrouve dans un petit coin de paradis (quand il n’y a pas de vent hein). Quand on part en rando il faut penser à des trucs de base comme un rouleau de PQ et un minimum de médoc, Paracétamol et pommade pour les bobos heureusement Agnès pallie mon incroyable distraction en me filant du Doliprane (pub gratuite) pour ma crève mais ça ne va pas beaucoup mieux j’ai le nez qui coule et je tousse mais je pense survivre.

Le vent  a bien soufflé cette nuit et ce con ne prend pas de repos donc il nous refroidit dès le départ, Départ à pied pour réchauffer les chevaux et les cavaliers aussi et puis nous partons vers la vallée (lon la lalalalala). Côté crève ça va un peu mieux avec les cachets d’Agnès je tousse un peu moins mais je renifle beaucoup au loin on voit le vol des vautours qui ont été réintroduits dans la région avec ce paysage désert ça fait penser aux vautours de Lucky Luke, j’espère quand même qu’ils ne viennent pas pour moi. Fin du Causse et retours dans les vallées avec des traversées de forêt et un coteau couvert de genets
En parlant de vallée (lonla (je l’ai déjà faite je crois)) c’est dans l’une d’elles que nous mangeons ce qui nous abrite un peu du vent et nous retrouvons nos paysages forestiers avec une traversée de Barre des Cévennes et une étape dans un camping-gite. Une vraie épreuve de survie  pour la douche, il y avait très peu de pression ce qui a occasionné pas mal de récriminations mais n’a pas entamé notre bonne humeur. Au repas du soir il y avait deux grandes tables mais c’est à la notre qu’il y a eu le plus de rires.  J’ai un peu oublié de parler de ce repas frugal avec ses 11 plats mais si l’on compte la salade et le gratin comme accompagnements, ça ne fait plus que neuf qu’importe, nous n’avions plus faim en sortant. Niveau crève ça va beaucoup mieux, Agnès m’a sauvé la vie avec ses cachets et tant pis pour les vautours.

Départ à pied histoire de bien tasser le petit déjeuner qui était du même acabit que le repas d’hier soir mais pas trop longtemps et c’est parti d’abord dans une forêt et bien sur nous croisons un camion et comme ça ne passe pas il faut bien se pousser sous les arbres pour laisser passer le gros machin, un peu de technique routière Volvo FH 4 – 500, 4 essieux et remorque tradi 3 essieux bon on retourne à notre nature format 4X4 à nous et nous promenons tranquille avec un petit trot en haut d’une hauteur et nous attaquons une descente assez technique avec pas mal de cailloux mais je m’en sors sans panique même si j’ai bien serré les fesses sur un passage, j’ai même réussi à prendre une photo dans un endroit moins pentu comme dit Murielle qui a aussi fait la rando des crètes, une fois descendu le Redondet, on peut attaquer n’importe quoi. Nous avons droit à une traversée de rivière en mouillant nos chaussures et nos mollets aussi dommage, je n’ai pas eu le temps de prendre de photo tout juste le réflexe de bien lever mes pieds pour limiter le mouillage. Nous suivons une ancienne voie ferrée avant d’arriver dans un creux à l’abri relatif du vent. Cet après midi c’est l’ascension du « Signal du Ventalon » pas mal de pentes j’ai vraiment de l’admiration pour ces chevaux qui ne discutent jamais et qui trouvent même le moyen de brouter dès qu’il le peuvent. Nous n’allons pas jusqu’en haut il reste 200 m a faire à pied Alain et Yann jouent les courageux pendant que nous restons à regarder la vue magnifique on voit même le Mont Ventoux qui est quand même à plus de 200 kms. Il faut bien redescendre, une partie à pied parce que c’est vraiment raide pour les chevaux et puis ça dégourdi un peu les jambes et tout le reste jusqu’à l’étape au Pont de Montvert. Candy a du sentir la fin et le seau de granulés parce qu’elle a fini les derniers mètre au trot en doublant tout le monde y compris pour passer le ruisseau mais en me gardant sur son dos (merci les mises en selles). Ce soir on dort à l’hôtel avec douche et pression pour l’eau chaude, un petit tour en ville avec escale à la terrasse d’un bar.